Toutes les lignes du métro londonien étaient suspendues mardi matin, a indiqué un porte-parole de l'opérateur londonien de transports publics (TfL), à la suite d'une grève organisée par le syndicat RMT. Alors que le syndicat demande des garanties sur les emplois, les retraites et les conditions de travail » sur fond de crise de financement de TfL, le porte parole de l'entreprise n'a pas été en mesure de confirmer si le trafic serait rétabli durant la journée. → Lire aussi : Tokyo: Une attaque à l'acide dans le métro fait deux blessés Transport for London avait prévenu lundi ses usagers d'un mouvement de grève qui concernera le métro mardi et jeudi, assurant toutefois que les autres modes de transports en commun de la capitale fonctionneraient normalement. TfL a toutefois conseiller aux Londoniens de « travailler à domicile si possible« . Par ailleurs, l'entreprise a souligné qu' »aucune proposition n'a été déposée » visant à modifier le régime de retraite ou les conditions de travail et « personne n'a perdu ou ne perdra son emploi« . Vendredi, le gouvernement britannique a étendu jusqu'en juin une aide exceptionnelle qui permet à l'opérateur, durement touché par la pandémie de Covid-19, de maintenir son niveau de service. Depuis le début de la crise sanitaire, l'exécutif britannique a injecté 5 milliards de livres dans l'organisme public, sans pour autant pouvoir trouver un mode de financement pérenne en accord avec la mairie de la ville qui a la tutelle sur TfL. Le succès de M. Crow tient largement à sa position de force : il est relativement facile, à l'aide quelques dizaines de conducteurs de rame, de bloquer le trafic du métro. Les maires de Londres successifs se sont inclinés face aux exigences du RMT, y compris M. Johnson – qui a accepté de verser une « prime olympique » au moment des JO de Londres, en 2012.