Le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis ont signé, mardi, un contrat militaire portant sur la commande par Athènes de trois frégates françaises dans le cadre du renforcement du « partenariat stratégique » entre les deux pays. C'est un « témoignage de confiance et de démonstration de la qualité de l'offre française« , a déclaré Emmanuel Macron à l'Elysée, à l'issue de la signature du contrat. « La Grèce et France continuent leur coopération historique : la Grèce choisit la France et Naval Group pour doter sa Marine de 3 frégates de construction française, avec une 4ème en option« , a réagi de son côté la ministre des Armées Florence Parly, sur Twitter. « Des équipements de pointe qui participent à une défense européenne ambitieuse« , s'est-elle réjouie. → Lire aussi : Covid-19 : La France promet de doubler les doses de vaccins au profit des pays pauvres Il s'agit de frégates « Belharra » de 4600 tonnes pour plus de 120 mètres de long équipés de radars ultra modernes construites par Naval Group, en collaboration avec Thales et le fabricant européen de missiles MBDA, selon les médias. Ces frégates seront construites en France, à Lorient, et sont dotées de capacités de lutte antinavire, antiaérienne, anti-sous-marine et de projection de forces spéciales. Elles sont adaptables selon les missions, ajoute la presse hexagonale. L'annonce de ce contrat dont une lettre d'intention avait été signée en 2019 par le gouvernement grec intervient après des mois de discussions entre Paris et Athènes. La Grèce était aussi en discussion pour l'achat de trois corvettes de classe Godwind ce qui porterait le montant total du contrat à environ cinq milliards d'euros. L'annonce intervient quelques semaines après la rupture par l'Australie d'un méga-contrat de 56 milliards d'euros pour l'acquisition de 12 sous-marins français à propulsion conventionnelle, qui a été derrière une crise diplomatique inédite entre Paris et Washington.