L'Union africaine (UA) et le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC-Africa) ont averti contre la non-prise en compte de la version indienne du vaccin d'AstraZeneca par le « certificat sanitaire européen ». En effet, celui-ci pourrait poser des risques de discrimination pour les personnes vaccinées en Afrique. Le certificat, qui doit entrer en vigueur le jeudi 1er juillet, est censé dispenser son titulaire d'un test supplémentaire ou d'une mise en quarantaine à son arrivée en Europe. Mais il concerne les bénéficiaires vaccinés avec les quatre produits autorisés au niveau européen, à savoir Pfizer/BioNTech, Moderna, AstraZeneca et Johnson & Johnson. → Lire aussi : L'Inde approuve le vaccin Moderna pour "une utilisation d'urgence" A ce titre, l'UA et le CDC ont déclaré que « les règles actuelles mettent en péril le traitement équitable des personnes vaccinées dans des pays ayant recours au programme Covax, y compris dans la majorité des Etats membres de l'Union africaine ». La déclaration souligne ainsi que « ces développements sont préoccupants car le Covishield (la version de l'AstraZeneca produite en Inde) constitue la colonne vertébrale du dispositif Covax, soutenu par l'Union européenne, d'appui aux programmes de vaccination des pays de l'Union africaine».