Les crédits alloués au Fonds de développement rural et des zones de montagnes (FDRZM) ont connu un saut qualitatif, en passant de 300 MDH en 2008, à 1,3 MMDH par an entre 2013 et 2016, a indiqué le ministre de l'Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Aziz Akhannouch. Intervenant lors de la séance des questions orales à la Chambre des représentants, mardi, sur « le programme de développement des zones rurales et montagneuses », M. Akhannouch a fait savoir que le FDRZM a contribué à la mise en œuvre et au financement de projets structurants dans divers domaines entre 2008 et 2016, dont des projets de désenclavement réalisés, pour une enveloppe de 1,265 MMDH, dédiée la construction d'environ 2.000 km de pistes et à des projets d'aménagements hydro-agricoles, nécessitant une somme de 765,4 MDH. Le FDRZM a également participé à des projets du Plan Maroc vert, avec une contribution de 728 MDH, notamment pour la construction, l'équipement des unités de valorisation, la plantation d'arbres fruitiers, l'aménagement du foncier et des pâturages ainsi que des projets de développement des zones oasiennes et de l'arganier (622 MDH), souligne M. Akhannouch, ajoutant que ces projets ont également concerné des programmes de lutte contre les effets de la sécheresse entre 2010 et 2016 (1, 420 MMDH) et la réparation des dégâts produits par les inondations en 2014 (195 MDH). Concernant le programme de développement des zones rurales, le gouvernement a revu de manière globale l'approche de développement rurale, en adoptant une vision basée sur la cohésion des politiques publiques et le partenariat avec les différents acteurs, y compris les élus et la société civile, tout en prenant en compte les spécificités de chaque région et les principes de la régionalisation avancée, a ajouté le ministre. M. Akhannouch a noté que, dans ce sens, il a été procédé à l'élaboration d'une stratégie basée sur la réhabilitation solidaire permettant à ces zones de bénéficier des services sociaux de base et des infrastructures et sur la réalisation de projets locaux intégrés, dans des secteurs vitaux, selon les potentialités de chaque région. Cette stratégie repose également sur les grands projets structurants qui concernent la réhabilitation des centres urbains, la mise en place des grandes stations touristiques et des installations solaires et éoliennes, afin d'insérer les zones montagneuses dans leur environnement économique.