La pollution de l'air dans la capitale indienne, New Delhi, a atteint le niveau d'alerte « dangereux », en raison notamment des émissions produites par les unités industrielles et du trafic routier. Une couche de smog nocif a recouvert, aux premières heures de mercredi, la capitale indienne alors que l'Indice de la qualité de l'air (IQA) a atteint plus de 404 points sur une échelle de 500 dans plusieurs zones de la mégalopole indienne, selon le Comité de contrôle de la pollution de Delhi. Chaque année au début de l'hiver, une conjonction de facteurs naturels (froid, vents faibles…) et humains (brûlis agricoles, émissions industrielles et des automobiles, feux pour se réchauffer) cause cet épisode de forte pollution avec une augmentation alarmante des particules fines PM2,5 dans la capitale indienne La pollution de l'air en Inde cause annuellement la mort de près de 1,2 million de personnes. En 2019, l'Inde a dominé la liste des zones urbaines les plus polluées au monde avec 14 sur les 20 premières villes du classement établi par la branche de recherche de la société suisse, IQAir. Parmi les mégalopoles de 10 millions d'habitants et plus, la capitale indienne New Delhi était la plus contaminée aux particules fines PM2,5, suivie par Lahore (Pakistan), Dacca (Bangladesh) et Calcutta en Inde.