, a affirmé, mercredi à Casablanca, la ministre déléguée auprès du ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de la Formation des Cadres, Jamila El Mossalli. S'exprimant à l'ouverture de la 11è édition du Forum ESITH-Entreprise, initié sous le thème « +Women For Growth+ la petite et moyenne entreprise, un guideline pour le renforcement de l'entreprenariat féminin », Mme Mossali a souligné que la femme occupe une part importante parmi les lauréats des grandes écoles. La ministre a également évoqué l'arsenal législatif qui va dans le sens du renforcement de la place de la femme au sein de la société, précisant que l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH) a profité à grande échelle au renforcement de la place de la femme dans le tissu socio- économique. Pour sa part, le directeur général de l'Agence nationale de promotion de l'emploi et des compétences (ANAPEC), Anas Doukkali, a indiqué que le développement de l'entrepreneuriat féminin (DEF) peut pleinement bénéficier de l'élan national que connaissent l'appui à la TPE et la PME, les politiques de création d'emplois et les politiques d'appui à la transition des entreprises du secteur informel vers le secteur formel, notamment par le nouveau statut de l'auto-entrepreneur(e). Il a expliqué que l'amélioration substantielle du cadre juridique et institutionnel du climat des affaires, l'expansion des NTIC, le renforcement de la transparence grâce au nouveau Code des marchés publics, l'instauration de partenariats entre l'Etat et le secteur privé, sont autant d'avancées qui constituent une potentielle opportunité d'inscrire le DEF dans l'agenda gouvernemental et national. Il a rappelé que de notables efforts sont déployés pour faciliter la sensibilisation de l'opinion publique et celle des décideurs sur les réels enjeux et opportunités que représentent la mise en place et l'adoption d'un cadre national pour le développement de entrepreneuriat féminin. De son coté, l'administrateur du programme Min Ajliki, Benoit Stievenart, a indiqué que cette initiative Belgo -marocaine a pour objectif de soutenir entrepreneuriat féminin mis en place par l'Association pour la promotion de l'éducation et de la formation à l'étranger (APEFE) Wallonie-Bruxelles et financée par la coopération belge au développement. il a rappelé que ce programme a été lancé pour une période pilote entre 2013 et 2016 offrant gratuitement à toutes les femmes entrepreneures actives ou potentielles notamment des ateliers de formations, de l'accompagnement à la création d'entreprise, et de l'incubation de leurs projets à travers les incubateurs mis en place dans plusieurs villes en partenariat avec les universités. Min Ajliki vient d'être validé pour une deuxième phase démarrant en 2017 jusqu'à 2021 avec une couverture nationale et 8 partenaires marocains, a-t-il notamment souligné. Pour sa part, le président du directoire de l'Ecole supérieure des industries de textile et de l'habillement (ESITH), Mohamed Lahlou a indiqué que cette rencontre qui coïncide avec la célébration de la Journée internationale de la femme, s'inscrit dans le cadre de la stratégie de développement et d'ouverture de l'ESITH sur son environnement socio-économique. Consciente du rôle fondamental de la femme dans le développement social et économique du Maroc l'ESITH a, dans cette même optique, mis en place un incubateur d'entrepreneuriat féminin grâce à l'appui du programme belgo-marocain APEFE et l'association des femmes chefs d'entreprise du Maroc (AFEM). Cette rencontre, à laquelle prennent part plusieurs personnalités du monde économique, politique et universitaire outre les étudiants de l'école, sera ponctuée par plusieurs panels portant notamment sur entrepreneuriat féminin entre freins et accélération quelle réalité ?», et « Mécanismes de l'accompagnement de la TPE ».