"Allal Al Fassi et la démocratie : pensée et pratique" est le thème d'un colloque organisé vendredi soir à Salé par le Parti de l'Istiqlal, en collaboration avec la Fondation Allal Al Fassi. Lors de cette rencontre, les participants ont mis en relief la dimension moderniste dans la pensée de Allal Al Fassi, connu par son ouverture sur le monde et son adhésion à la dynamique de l'Histoire contemporaine. Ils ont souligné que les fondements de sa pensée moderniste se traduisent à travers sa position concernant la réforme politique, qui selon Allal Al Fassi, doit être fondée sur la consécration de la démocratie, des droits de l'Homme et de la liberté. Les participants ont évoqué certains aspects de cette pensée moderniste de Allal Al Fassi à travers son Âœuvre "l'autocritique" qui critique la société, l'inertie, la fiction et les leadeurs religieux et tribaux traditionnels qui soutenaient la présence coloniale". Allal Al Fassi, ont-ils souligné, à travers son oeuvre intellectuelle et politique, sa vision moderniste du patrimoine et l'influence de l'Imam Chatibi sur sa pensée, a contribué à la conceptualisation théorique de la pensée politique marocaine, en prenant en considération les spécificités historique et civilisationnelle de la région du grand Maghreb. Ce colloque, animé notamment par MM Larbi Messari, Abdelhay El Moudden, Mohamed Tozy, Abdelali Hamieddine et Abderrahim El Maslouhi, a été l'occasion de débattre des thématiques portant sur la pensée politique de feu Allal Al Fassi, ses positions des expériences constitutionnelles et parlementaires du Maroc dans les années 60 et 70 et l'action politique et l'édifice de l'Etat marocain de Allal Al Fassi.