Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Taib Fassi Fihri a souligné, vendredi à Casablanca, que SM le Roi Mohammed VI a donné une forte impulsion aux relations Sud-Sud, appelant les pays africains à œuvrer afin de consolider davantage leurs rapports de coopération. Intervenant lors de la clôture de la première édition du Forum international Afrique Développement, organisée par le Groupe Attijariwafa bank, sous le thème "Quelles opportunités de développement et d'investissement en Afrique dans une conjoncture de sortie de crise financière internationale?", M. Fassi Fihri a fait observer que les échanges commerciaux intra-africains demeurent faibles, malgré les énormes potentialités naturelles et économiques dont regorge le continent africain, qui demeurent sous-exploitées. SM le Roi a ouvert la voie par de multiples visites aux pays Subsahariens, qui ont été couronnées par la signature, en une décennie, de 400 accords avec plus de 40 pays africains, a-t-il fait rappeler, ajoutant que ces accords s'inscrivent dans la droite ligne de la politique d'ouverture du Maroc sur l'Afrique. Le ministre a, d'autre part, mis l'accent sur la nécessité d'opter pour l'action commune comme unique moyen pour tirer profit des opportunités offertes dans les secteurs bancaire, financier, de l'eau, de l'électricité et des routes. Il a indiqué que le Souverain a pris l'initiative de mettre en place un Centre financier international à Casablanca pour faire de la capitale économique du Royaume un pôle régional au niveau continental. Evoquant les accords de troisième génération, M. Fassi Fihri a appelé à ce que ces instruments dépassent l'aspect purement commercial pour englober l'incitation à l'investissement, plaidant pour le renforcement des relations bilatérales en vue de hisser le niveau des échanges commerciaux des investissements. Pour sa part, M. Mohamed El Kettani, président directeur général du Groupe Attijariwafa bank, a fait savoir que les idées échangées par les participants ont concerné la logistique, le transport, l'encadrement juridique, la protection des investissements, le financement des infrastructures et les échanges commerciaux. Il a relevé une unanimité, à travers les recommandations et les discussions, sur l'impératif de créer un espace d'échange et d'une nouvelle plateforme de développement. La séance de clôture a été marquée par la remise de prix à trois entreprises du Maroc, du Mali et du Cameroun, choisies parmi onze sociétés en lice, pour leur contribution au développement des échanges et des investissements intra-africains.