Le ministre de la Modernisation des secteurs publics, M. Mohamed Saâd Alami, a affirmé mercredi que les mécanismes qui régissent les affectations des fonctionnaires accordent la priorité aux conjoints. M. Alami, qui répondait à une question orale du Groupe "Authenticité et Modernité" à la Chambre des représentants, a souligné que la difficulté dans la gestion de ce dossier réside dans le fait que la majorité des demandes d'affectation émane des régions qui souffrent d'un déficit systématique en ressources humaines. Certains ministères, à leur tête l'Education nationale et la Santé, adoptent depuis plusieurs années des "procédures transparentes et équitables", élaborées avec la participation des partenaires sociaux dans le but d'asseoir une gestion collective des affectations des fonctionnaires, a-t-il précisé. En l'absence de textes juridiques spécifiques, clairs et contraignants, a noté M. Alami, l'affectation de la fonctionnaire pour rejoindre son conjoint ne peut être traitée désormais qu'en vertu des dispositions de l'article 64 du Statut général de la fonction publique. Aux termes dudit article, le ministre procède aux mouvements des fonctionnaires relevant de son autorité. Les affectations prononcées doivent tenir compte des demandes formulées par les intéressés et de leur situation de famille dans la mesure compatible avec l'intérêt du service.