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Des esprits malveillants ont tenté de dénaturer des déclarations du Premier ministre La restructuration de l'Agence de Développement des Provinces du Sud, sujet d'une question à la Chambre des Conseillers
Les groupes istiqlalien et socialiste à la Chambre des Conseillers ont posé, séparément mardi dernier, deux questions orales relatives aux récentes déclarations du Premier ministre au sujet de l'Agence de Développement des Provinces du Sud (A.D.P.S.). M. Myara, membre du Groupe « Pour l'Unité et l'Egalitarisme » a fait ainsi remarquer que l'opinion publique dans les provinces méridionales s'interroge sur les déclarations du Premier ministre et sur l'éventualité de réduire les prérogatives de l'ADPS et la révision de son espace d'intervention. Lui répondant, M. Saâd Alami, ministre chargé des Relations avec le Parlement, a rappelé que le Conseil de Gouvernement réuni le 12 novembre dernier, au lendemain du discours Royal à l'occasion du 34ème anniversaire de la Marche Verte, a discuté de ce discours historique, notamment du programme intégré en cinq points concernant les provinces sahariennes et l'évolution de la cause de l'intégrité territoriale du Maroc en général, ainsi que de l'adhésion unanime de toutes les composantes de la communauté nationale à ce discours pour sa haute teneur, sa clarté et sa fermeté. La presse, ajoute M. Alami, s'est naturellement fait l'écho d'une déclaration du Premier ministre à ce sujet mais, malheureusement, certains esprits malveillants ont cherché, à dessein, à dénaturer son propos en lui donnant une signification et une portée autres que les siennes, à savoir la réaffirmation de l'attachement aux constantes nationales et à l'intégrité territoriale du Maroc. Intervenant à son tour, M. Mohamed Ansari, président du groupe istiqlalien, a renouvelé la haute appréciation du groupe de l'intégralité du discours Royal du 6 novembre et des décisions importantes pour la cause nationale qui y ont été annoncées, ajoutant qu'il est malsain de focaliser l'attention sur certains aspects à l'exclusion d'autres, car cela risque de semer le doute et la zizanie et qu'en tout état de cause, l'opinion publique marocaine est consciente et fière du travail de l'ADPS et de ses cadres. Il a, d'autre part, salué l'action du gouvernement aussi bien dans ces provinces que dans les autres régions du Royaume, affirmant que nul ne saurait accuser le Premier ministre d'insinuer que l'Exécutif est disposé à abandonner ne fut-ce qu'un pouce du sol marocain ou un seul citoyen. Le groupe socialiste s'est, de son côté, demandé si la déclaration du Premier ministre signifie que l'intervention de l'Agence se limitera à l'avenir aux régions de Laâyoune-Boujdour et Dakhla-Oued Eddahab, à l'exclusion de celle de Guelmim-Smara. Ce à quoi M. Saâd Alami a rétorqué que le programme de développement assigné à l'agence au titre de la période 2004-2008 a permis de réaliser plus de 226 projets pour un montant global de plus de 7,2 MDH, ajoutant que les provinces du Sud sont au cœur des choix stratégiques du Maroc en vue de faire de cette région un espace attractif pour l'investissement en vue de son développement global et durable, S.M. le Roi étant constamment soucieux d'en faire « un modèle de développement régional intégré » à même de conforter l'unité et l'intégrité territoriale et de favoriser l'équilibre entre toutes les régions du Royaume. C'est dans cet esprit, poursuit M. Alami, que S.M. le Roi a annoncé la révision des prérogatives et espace d'intervention de l'ADPS afin qu'elle puisse se consacrer entièrement aux provinces sahariennes et en particulier mettre en place les conditions du retour et d'accueil des repentis encore séquestrés à Tindouf. Conformément donc à ces hautes orientations, explique le ministre, les efforts de l'Agence seront concentrés, à l'avenir, sur les provinces sus-mentionnées tout en accordant la priorité aux projets de développement humain, générateurs d'emplois et favorisant le retour et l'intégration économique et sociale des rescapés des camps de Tindouf ainsi qu'un meilleur équilibre et une plus grande équité entre toutes les régions du Royaume. Concernant les provinces adjacentes (Guelmim-Smara, NDLR), précise M. Alami, il s'agit d'un réaménagement administratif sans plus puisque l'essentiel est que : 1- les projets en cours de réalisation par l'ADPS seront parachevés sous la houlette de celle-ci, et 2- la dynamique de développement économique et social local se poursuivra à travers un organisme spécialement dédié à ces provinces.