Le Maroc a adhéré à la dynamique internationale de protection de l'environnement, depuis son lancement dans la décennie 1970 du siècle passé, a affirmé le secrétaire général du Parti Authenticité et Modernité (PAM), M. Mohamed Cheikh Biadillah. Intervenant lors d'un colloque régional, samedi à Meknès, sur le "rôle de l'élu dans le domaine de l'environnement aux plans national et international", M. Biadillah a indiqué que le Royaume, qui fait face, à l'instar des autres pays émergents, à de grands défis de développement, a oeuvré à accompagner l'évolution qu'a connue la question de la protection de l'environnement. Il a, à cet égard, rappelé que le Maroc est en phase d'instituer une charte nationale de l'environnement, dont les grandes lignes ont été énoncées par SM le Roi dans le discours du trône 2009. Le Maroc, a poursuivi M. Biadillah, a concrétisé ses engagements dans ce domaine par la réalisation de plusieurs acquis institutionnels nationaux, dont la création d'un Secrétariat d'Etat chargé de l'environnement et d'un Conseil national de l'environnement, outre la mise en place au niveau de différents départements gouvernementaux, de structures en charge de la mise en oeuvre de stratégies sectorielles de protection de l'environnement. Rappelant que le Royaume a, de même, mis en place un arsenal législatif comprenant quelque 250 textes de loi relatifs à la protection de la diversité biologique et ratifié 52 conventions internationales dans ce domaine, le SG du PAM a souligné que la situation environnementale du Maroc est marquée par une augmentation de la pression démographique sur les côtes atlantique et méditerranéenne, estimée à 50 pc de la population, contre 35 pc en 1982, des déchets domestiques (17.413 tonnes/jour), la régression des superficies forestières (31 ha/an) et la destruction, pour diverses raisons, de terres agricoles. M. Biadillah a, dans ce sens, plaidé pour l'élaboration d'études régionales scientifiques objectives, des politiques publiques en matière d'environnement, en vue de percevoir les points forts et les points faibles de la gestion des stratégies sectorielles, et d'impliquer les élus locaux et nationaux dans l'élaboration des programmes futurs, de dynamiser le fonds national de l'environnement et soutenir le fonds de dépollution. De son côté, M. Mustapha Mrizik, secrétaire général régional du parti pour la région Meknès-Tafilalet, a estimé que la problématique de l'environnement requiert la mise en place de politiques publiques efficientes visant à préserver les ressources naturelles et à pallier leur rareté. Il a, à cet égard, réitéré la détermination des militants du PAM à oeuvrer pour consacrer le droit à un environnement sain et un développement durable, qui répond aux aspirations des populations. La charte nationale de l'environnement et la problématique de l'eau au Maroc, étaient au centre de ce colloque marqué par la participation de parlementaires et d'élus du PAM dans la région Meknès-Tafilalet.