Le choix de la capitale (Rabat) pour abriter les festivités marquant le 40è anniversaire de la Journée de la Terre (17/24 avril), se justifie par son fort potentiel environnemental, notamment, ses espaces verts, a affirmé M. Fathallah Oualalou, président du conseil de la ville de Rabat. Dans une déclaration à la MAP, M. Oualalou a souligné que la capitale dispose de 20 m2 d'espace vert pour chaque citoyen, soit le double de la moyenne internationale requise, un atout majeur qui l'a qualifiée à être la première ville marocaine et internationale à abriter ces festivités. Les espaces verts, a-t-il expliqué, ont toujours accompagné l'évolution historique de la ville, dans la mesure où le jardin Chellah remonte à l'ère romaine, la Kasbah des Oudayas aux Almohades et Almoravides, en plus d'autres espaces créés après que la ville soit devenue capitale du Royaume, tels le jardin d'essais, Nouzhat Hassan, le Belvédère, la ceinture verte qui s'étend sur 1.000 Ha, le Golf Royal, la forêt Maâmora et le projet du Bouregreg avec sa dimension écologique. L'intérêt accordé à l'environnement, a-t-il poursuivi, n'est pas uniquement lié aux espaces verts, mais aussi à la modernisation du système de transport urbain ou le réseau du tramway. Outre le fait qu'elle est la capitale du Royaume, Rabat est aussi la capitale de l'environnement et de la culture, a ajouté M. Oualalou, estimant que le grand enjeu reste "l'intérêt qu'on doit accorder aux jardins au sein des quartiers populaires" et l'accompagnement du projet Bouregreg, qui réserve une grande part aux espaces verts et sportifs.