Le quotidien britannique " Financial Times " a fait état des efforts déployés par le gouvernement du Maroc pour encourager le logement social et combattre l'habitat insalubre. Dans un article intitulé " Le Maroc favorise l'accès des couches sociales défavorisées au logement", le journal a mis en relief les mesures prises par le gouvernement du Maroc pour accélérer la cadence de la construction des logements sociaux et permettre aux citoyens à revenus modestes d'acquérir un logement décent. Parmi les mesures incitatives prises par le gouvernement figurent notamment des allégements fiscaux aussi bien pour les acquéreurs que les promoteurs immobiliers, a souligné le " Financial Times " dans cet article paru dans on édition de mercredi. Le nombre d'unités qu'un promoteur doit construire pour bénéficier des mesures incitatives est de 500 sur une période de deux ans, a indiqué le quotidien, précisant que le prix de vente des unités programmées dans le cadre de l'habitat social est fixé à 290.000 dhs. Le journal a rappelé que la réalisation de logements à faible coût s'inscrit dans le cadre du programme "Villes sans bidonvilles ", initié en 2004, ayant permis d'éradiquer plus de 30 bidonvilles. Le gouvernement ambitionne de reloger 280.000 ménages des bidonvilles et consacre une enveloppe budgétaire d'une valeur globale de près de 7,5 milliards de dollars pour le financement des projets de logement social et la lutte contre l'habitat insalubre, a souligné le quotidien économique dans cet article signé Heba Saleh. Pour accompagner les projets d'habitat social, le gouvernement marocain a incité les institutions financières et bancaires de faciliter l'accès aux crédits au logement aux familles à faible revenu, a précisé le journal britannique. Dans ce sens, il a cité l'exemple du fonds de garantie FOGARIM (Fonds de garantie en faveur des populations à revenus modestes et/ou irréguliers), mis en place par le gouvernement en 2004 pour la couverture des prêts octroyés par les établissements de crédits aux populations à revenus modestes et/ou non réguliers, et ce afin de leur permettre d'acquérir ou de construire des logements sociaux. Ce fonds couvre 70 pc du crédit au logement, a noté le journal, ajoutant qu'il est financé par une taxe d'environ 12 dollars prélevée sur chaque tonne de ciment vendue dans le pays.