La Conférence internationale "Capacité = Développement", qui a clôt ses travaux vendredi à Marrakech, a démontré la forte implication du Maroc, du PNUD et de la France et a été "un excellent exemple" de la coopération triangulaire, a affirmé Mme Céline Molinier, directrice du bureau du PNUD à Genève. Ce forum, organisé sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI et qui a réuni des experts et des acteurs de terrain venant de près de 160 pays, a été "remarquablement bien préparé et organisé", a confié Mme Molinier à la MAP, notant que le choix du Maroc n'est pas fortuit pour abriter un événement mondial sur le renforcement des capacités dans la mesure où le Royaume est engagé pleinement dans la coopération Sud-Sud. L'un des points forts de cette conférence consiste en la mise en réseau des acteurs de terrain venant des quatre coins du monde pour discuter d'un sujet absolument essentiel qu'est la manière de traduire ce cadre global que sont les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) aux niveaux local et des institutions, a-t-elle précisé. Les participants sont sortis de cet événement d'envergure avec "une très forte énergie positive" qui sera transmise avec des exemples très précis de bonnes pratiques au Sommet sur les ODM en septembre à New York, a-t-elle fait observer. Après avoir mis l'accent sur la nécessité d'adopter un changement d'approches et de mentalités et d'établir des relations de partenariat, la responsable du PNUD a estimé que le développement des capacités n'émane pas uniquement du Nord avec son expérience et son assistance technique "mais c'est aussi apprendre de ce qui se fait déjà au niveau du Sud". Elle a également fait part de la disposition du PNUD à oeuvrer pour que ce concept de partage des expériences et cet aspect de mise en réseau soient renforcés non seulement au Sommet de New York mais bien au-delà. Cette rencontre, initiée par le PNUD et le gouvernement marocain en partenariat avec le ministère français des Affaires étrangères et européennes, a démontré clairement que le développement n'est pas lié à des relations d'aide aux programmes de développement mais à des relations partenariales basées sur le partage des expériences et des bonnes pratiques, a conclu Mme Molinier.