La secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Mme Latifa Akharbach s'est entretenue à Athènes avec le président du Parlement grec, M. Philippos Petsalnikos. Les entretiens ont porté sur les moyens de renforcer la coopération parlementaire entre les deux pays eu égard à l'importance qu'accorde le gouvernement marocain à la promotion de la diplomatie parlementaire, indique jeudi un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération. A cette occasion, M. Petsalnikos a indiqué que le Maroc est un pays modèle dans la région de par les réformes politiques et les grands chantiers de développement qu'il a engagés ces dix dernières années. Pour sa part, Mme Akharbach a mis en exergue les choix stratégiques optés par le Royaume pour son arrimage à l'Union européenne (UE), ainsi que les mesures en cours pour la mise en oeuvre du Statut avancé accordé par l'UE au Maroc, dont le premier sommet qui s'est tenu, les 6 et 7 mars 2010 à Grenade (Espagne), a été l'une des récentes manifestations. Concernant la question du Sahara, le responsable grec a réitéré la position constante de son pays en faveur d'une solution politique négociée sous l'égide des Nations unies, souligne le communiqué. Mme Akharbach s'est également entretenue avec le ministre grec de la Justice, de la Transparence et des Droits de l'Homme, M. Hans Kastanidis au cours duquel elle a évoqué les réformes engagées par le Maroc pour la consolidation de l'Etat de droit et le respect des droits de l'Homme. Le Statut avancé accordé par l'UE au Maroc est une reconnaissance des avancées réalisées par le Royaume en matière de justice transitionnelle, d'autonomisation de la femme et de promotion des droits économiques et sociaux, a-t-elle affirmé. De son côté, M. Kastanidis a affirmé que le Maroc possède tous les atouts à même de lui permettre de devenir le leader de la région dans le domaine de la protection et de promotion des droits de l'Homme. Mme Akharbach a, en outre, évoqué avec le responsable grec la situation dramatique des populations séquestrées dans les camps de Tindouf, victimes de nombreuses violations des droits de l'Homme, insistant sur le refus systématique de l'Algérie de permettre le recensement de ces populations, faisant part du soutien du Maroc au HCR pour qu'il exerce pleinement son mandat.