M. Mohamed Ouzzine, secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, a présenté, lors d'une intervention devant la conférence sur le développement des Comores, dont les travaux se sont achevés mercredi soir à Doha, l'expérience d'avant garde qu'est l'Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH) que SM le Roi avait lancé au Maroc en 2005. "Toute tentative, toute action, voire toute réflexion à dimension développementale doit avoir l'Homme comme élément fondamental", a affirmé le secrétaire d'Etat, qui intervenait dans le cadre d'un débat consécutif à un exposé présenté à l'assistance sur la pauvreté aux Iles Comores. Le responsable marocain a expliqué que si l'INDH "est aujourd'hui un chantier réussi, c'est bien grâce à la volonté de SM le Roi Mohammed VI qui l'a conçue non comme un projet conjoncturel ou un programme circonstanciel, mais comme une démarche continûment ouverte, menée à travers une politique créative qui lie ambition, réalisme et efficacité, et concrétisée dans des projets tangibles, fignolés et intégrés". L'INDH est partie d'une "vision globale de l'édification d'un Etat moderne qui se met au service de la dignité de l'individu et du groupe", a poursuivi M. Ouzzine, précisant qu'"elle se décline autour de la planification, avec des opérations élaborées selon un planning stratégique qui se base sur le diagnostic précis et l'identification claire des objectifs". Il s'agit aussi, a ajouté le secrétaire d'Etat, d'adopter une approche participative à laquelle adhèrent les corps élues, les autorités locales et les acteurs de la société civile, tout en assurant la cohésion entre les programmes sectoriels et ceux des collectivités locales. Ni les programmes sectoriels, ni les plans de développement économique et social des collectivités territoriales ne sont par ailleurs remplacés par l'INDH, a souligné M. Ouzzine, expliquant qu'elle se présente avant tout comme davantage liée à l'Homme, tout en apportant des ressources financières supplémentaires destinées aux activités génératrices de revenus, à l'accès aux équipements et infrastructures sociales et au soutien des activités d'action sociale, culturelle et sportive. "Dans ce contexte, c'est bien une guerre déclarée que l'INDH mène sans merci contre la pauvreté, la précarité et l'exclusion", a conclu M.Ouzzine.