Le dialogue national sur les médias et la société permettra de faire un diagnostic de la réalité du secteur à plusieurs niveaux, a souligné, mardi, le coordinnateur général de ce dialogue, M. Jamal Eddine Naji. L'instance du dialogue national sur les médias et la société aspire, à travers ce dialogue, à soumettre à débat un certain nombre de problématiques liées au secteur de l'information en particulier le rapport des médias avec la justice et les droits de l'Homme, a affirmé M. Naji lors d'une conférence de presse tenue par l'instance, à l'issue de la première semaine du premier round des séances du dialogue. L'instance a abordé plusieurs questions en rapport avec l'impact du développement technologique sur les mutations sociales que connaît le Maroc et ce, à la lumière du développement des nouvelles technologies de l'information et de la communication, a-t-il ajouté. L'ouverture d'un dialogue sur les médias et la société constitue un précédent au Maroc, a-t-il indiqué, soulignant que l'instance entend aborder ce sujet selon une approche moderniste à l'instar de la démarche suivie dans plusieurs pays démocratiques. M. Naji a expliqué que le dialogue national sur les médias et la société ne se limite pas aux séances qui se déroulent dans l'enceinte du parlement, soutenant que l'accompagnement de ces séances par les médias, notamment la presse écrite, constitue une partie de ce dialogue. Le premier round des séances de ce dialogue national a duré 20 heures au terme desquelles sept mémorandums regroupant des idées et des propositions sur la relation entre les médias et la société, ont été présentés à l'instance, a-t-il indiqué. L'instance du dialogue sur les médias et la société tiendra des séances avec les responsables de la société de distribution "SAPRESS" le 10 mars, le Centre d'études en droits humains et démocratie (CEDHD), le 11 mars et Transparency Maroc, le 16 mars. Cette structure est composée des présidents du Groupe lstiqlalien pour l'unité et l'égalitarisme, du Groupe socialiste, du Groupe Authenticité et Modernité, du Groupe de l'alliance des forces démocratiques et progressistes, du Groupe de la mouvance populaire, du Groupe du Rassemblement national des indépendants, du Groupe de la Justice et Développement et du Groupe Constitutionnel, ainsi que du ministère de la communication, du Syndicat National de la Presse marocaine et de la Fédération marocaine des Editeurs de Journaux.