Le journal +Assahra Al Ousbouya+ (hebdomadaire) a souligné, dans son dernier numéro, que le "polisario" a adopté une attitude de crispation, lors de la 2ème réunion informelle restreinte à Armonk (banlieue nord de New York), dans l'intention delibérée de vicier le climat des négociations. L'éditorialiste du journal +Assahra Al Ousbouya+ qui a consacré son dernier numéro à cette 2ème réunion informelle restreinte, de deux jours, sous les auspices de l'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU, M. Christopher Ross, estime que cette réunion a pris fin "sans résultat" comme prévu, notant que "le climat des pourparlers à Armonk a été entaché par l'état de crispation de la délégation dans une tentative d'envenimer les négociations lors de cette réunion informelle". Pour lui, "le processus des négociations ne pourra être fructueux que si le Maroc et l'Algérie s'engagent dans un dialogue direct et franc", soulignant que le polisario n'est qu'une marionnette "dans une pièce théâtrale mise en scène par Alger, car la direction du polisario n'est pas libre de ses décisions". Dans cette édition, +Assahra Al Ousbouya" consacre aussi des articles aux réactions des organisations de la société civile au Sahara et des différents acteurs suite aux pourparlers d'Armonk ainsi qu'à la position figée des autres parties qui ont continué de défendre des thèses obsolètes lors de cette réunion. Le journal a publié également des reportages sur les événements qui se sont déroulés durant la semaine dernière et sur les activités des différentes composantes de la société civile dans les provinces du sud. Outre les rubriques culturelle, artistique et sportive, ce numéro comporte une série d'entretiens avec des potentialités sahraouies, des chercheurs et des universitaires, dans lesquels ils se sont exprimés sur la 2ème réunion informelle d'Armonk. Le journal publie également la première partie d'un long entretien avec Me Tajeddine Houssaini, professeur des relations internationales à l'université Mohammed V de Rabat, dans lequel il a fait part de sa vision concernant la régionalisation avancée, soulignant que la démocratie est prééminente pour la réussite de ce chantier national.