Le réseau des associations opérant dans le parc national d'Al Hoceima a condamné lundi l'acte criminel ayant causé la destruction de plus 150 hectares de forêt dévastés par l'incendie qui s'est déclaré récemment au niveau de la commune rurale de Rouadi. Les associations ont demandé, dans un communiqué, l'ouverture d'une enquête sur les causes de cette catastrophe, l'indemnisation des populations touchées par cet incendie et une gestion efficiente du parc national d'Al Hoceima selon une approche participative. Après avoir souligné les dégâts importants causés par cette catastrophe au parc national d'Al-Hoceima, ces associations ont exprimé leur soutien à la population locale touchée directement ou indirectement par cet acte criminel. Le réseau des associations opérant dans le parc national d'Al Hoceima avait tenu une réunion urgente pour évaluer la zone touchée par cet incendie. A rappeler que les services de la Gendarmerie royale avaient ouvert une enquête sur les feux de forêt survenus à Al Hoceima. Ces investigations visent à déterminer les causes de l'incendie, en appréhender les auteurs et saisir la justice "eu égard aux menaces que ces incendies peuvent représenter sur la population locale et les biens". L'incendie s'était déclaré, le 7 août à la forêt Tizarane, située à 5 km de l'ouest de Bab Berrad, avant de se propager pour ravager environ 150 hectares d'arbres et de couvert végétal. Il n'a pu être maitrisé qu'à cause de l'accès difficile, la vague de chaleur et l'intensité des vents, ce qui a nécessité l'intervention d'équipes terrestres soutenues par six canadairs des Forces Royales Air. Des genévriers et le couvert végétal constitué, notamment d'alfa, de chênes de liège et de chênes verts ont été ravagés par cet incendie.