La semaine du film marocain en Chine a jeté une passerelle entre les cultures marocaine et chinoise, a souligné, Doyenne de la faculté de langue arabe à l'université des études internationales de Pékin, Li Ning. "La semaine du film marocain en Chine a jeté une passerelle entre les cultures marocaine et chinoise, et un trait d'union entre deux peuples géographiquement éloignés", a indiqué l'universitaire chinoise, dans une déclaration à la MAP, en marge de la première semaine du film marocain en Chine, qui s'est tenue du 5 au 21 juillet. Plusieurs aspects du Maroc ont été présentés au public chinois lors de cette fête de cinéma, a indiqué Mme Li, ajoutant que les Chinois se sentent désormais "plus proches du Royaume qui a dévoilé certains de ses secrets et ses charmes". S'agissant de l'engouement des cinéphiles chinois pour les films sélectionnés, elle l'a expliqué par la volonté du public chinois de découvrir d'autres cultures et d'autres civilisations, notamment celles de l'Orient, ainsi que par "l'envie de voir des films différents de la production hollywoodienne". " Les cinéphiles chinois ont consommé trop de films américains. Ils veulent changer et découvrir d'autres films venus d'autres cultures ", a relevé l'universitaire chinoise dans un arabe parfait. Par ailleurs, elle a exprimé son souhait de voir se tenir une semaine du film chinois au Maroc pour ouvrir une autre fenêtre qui permettra au public marocain de découvrir la culture chinoise. Organisée par l'ambassade du Maroc en Chine, l'Administration générale d'État chinois de la Radio, du Film et de la Télévision et le Centre cinématographique marocain (CCM), cette grande fête du cinéma avait pour objectif d'informer le public chinois sur le développement du cinéma marocain, ainsi que sur la richesse et la diversité de la culture du Royaume. La manifestation a été marquée par la projection de quatre longs-métrages primés, à savoir " Elle est diabétique, hypertendue, et elle refuse de crever " de Hakim Noury, "Pégase" de Mohamed Mouftakir, " Whatever Lola Wants " de Nabil Ayouch et "Casa Negra" de Nour-eddine Lakhmari.