Le Festival du cinéma africain de Khouribga (FCAK) constitue une opportunité pour les professionnels du septième art de développer la coopération cinématographique Sud-Sud, a affirmé, mercredi à Khouribga, le réalisateur béninois Jean-Paul Amoussou. ES : Ilias KHALAFI Cet événement continental, qui célèbre le cinéma africain, est une occasion pour que l'Afrique du nord et l'Afrique subsaharienne puissent se rencontrer et mieux se connaitre, a souligné M. Amassou en marge de la 14ème édition du FCAK. Rappelant que l'édition précédente du Festival avait pour thème la coopération Sud-Sud, il a invité les pays africains à ne pas perdre de vue cet objectif et à s'intéresser davantage à la coopération intra-africaine. Le cinéma marocain est en plein essor et le royaume est appelé à contribuer activement à la consolidation de la coopération entre les pays africains en apportant son appui technique, matériel et de formation, a-t-il dit. Revenant sur l'évolution du cinéma béninois, il a indiqué que ce pays n'a pas les moyens de produire de grandes Œuvres destinées au grand écran, mais il commence maintenant à évoluer et à acquérir de l'expérience, comme en témoigne la présence nombreuse à Khouribga des membres de la délégation béninoise. Jean-Paul Amoussou a entamé sa carrière cinématographique depuis 20 ans par des films humoristiques. Actuellement, il compte à son actif quatre longs métrages, dont un a été retenu en sélection officielle du festival de Khouribga. Le Bénin participe à l'édition 2011 du FCAK avec le long métrage "Un pas en avant" (1h45, format 35 mm) du réalisateur, Sylvestre Amoussou. Ce film traite de la corruption, le détournement d'aide humanitaire, de l'aide publique au développement et d'autres ressources destinées aux peuples. Il aborde également les transactions de vente d'armes qui alimentent les guerres civiles et expose les conséquences de toutes ces pratiques malsaines sur les populations.