La production cinématographique marocaine est sur la bonne voie aussi bien sur le plan quantitatif que qualitatif, a affirmé l'actrice burkinabè, Bintou Sombie, qui a joué le rôle principal dans le film "Le poids du serment" projeté, en marge de la 14ème édition du Festival du cinéma africain de Khouribga (FCAK). DNES: Ilias KHALAFI "Le 7ème art marocain, qui se porte bien aussi bien sur le plan qualitatif que quantitatif, est appelé à persévérer sur cette voie", a souligné l'actrice dans une déclaration à la MAP, estimant que malgré les difficultés et les écueils que peuvent rencontrer les artistes et les professionnels, ils ne devraient pas renoncer ou baisser les bras. Sombie, qui répondait à une question sur l'état du cinéma africain, a déploré l'absence d'une culture cinématographique assez profonde chez le grand public du continent, ainsi que la rareté des échanges culturels et des expériences cinématographiques. Une telle situation constitue une entrave majeure contre le développement du cinéma africain, a-t-elle noté. Par ailleurs, Sombie a relevé que tout son travail en tant qu'actrice a été effectué au Burkina Faso, tout en exprimant sa joie de se voir confier un rôle dans des films marocains ou africains. Le film "Le poids du serment", du réalisateur et scénariste burkinabè Kollo Daniel Sanou, relate l'histoire de deux amis Nyama et Sibiri, membres de la confrérie des chasseurs Dozors. Nyama, le fils du chef de la confrérie, a pour épouse Sarah que son ami Sibiri en est amoureux et convoite en catimini. Lors d'une partie de chasse, Sibiri précipite son ami au fond d'un puits et court annoncer sa mort au village. Par miracle, Nyama arrive à ressortir du trou, mais perd connaissance et mémoire. Il est retrouvé par une mission d'évangélistes qui le soigne et le converti à sa doctrine. Lorsqu'il part un jour avec ses condisciples prêcher sa nouvelle foi auprès de la communauté dont il est issu, il retrouve la mémoire et se retrouve confronté au choix entre la réintégration de sa culture traditionnelle ou la conservation de sa nouvelle religion. Le Burkina Faso participe au FCAK avec un autre film intitulé "En attendant le vote" du réalisateur Missa Hebie.