La nouvelle Constitution a consacré un chapitre comportant 21 articles renforçant les droits civils, économiques, sociaux, culturels, environnementaux et de développement, revendiqués par les militants des droits de l'Homme, a souligné la Ligue marocaine de défense des droits de l'Homme (LMDDH). Dans un communiqué publié à l'issue de son 6ème congrès national, tenu du 8 au 10 juillet sous le thème : "Citoyenneté, Justice, Dignité", la Ligue a affirmé que la consultation référendaire sur la Constitution a été marquée par l'ouverture des médias publics aux acteurs politiques, syndicaux et représentants de la société civile. La Ligue a aussi fait état des initiatives prises par l'Etat pour renforcer la protection juridique et institutionnelle des droits de l'Homme et des libertés publiques, citant à cet égard, la création de l'institution intermédiaire "Al Wassit" et du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH). La Ligue a préconisé l'application des principes de contrôle et de reddition des comptes, outre la lutte contre l'impunité des responsables chargés de la gestion de la chose publique afin de moraliser la vie publique et lutter contre la corruption et le clientélisme. La Ligue a, d'autre part, appelé à prendre des mesures pour protéger les droits civils et politiques dont le respect de la transparence, des règles démocratiques et de la volonté des citoyens dans le choix de leurs représentants lors de toutes les échéances électorales. L'organisation a appelé également à protéger les droits des travailleurs et à ratifier les conventions de l'organisation internationale du travail (OIT). La ligue a, par ailleurs, dénoncé les sévices et tortures infligés aux séquestrés dans les camps de Tindouf, appelant la communauté internationale, les organisations humanitaires et des droits de l'Homme à intervenir d'urgence pour briser l'isolement et lever le blocus imposé aux séquestrés de Tindouf et de leur permettre de rejoindre leur famille et la mère-patrie, le Maroc. L'organisation a plaidé également pour la libération des détenus croupissant dans les geôles du "polisario" et le règlement de la situation du militant sahraoui Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud.