La chercheuse allemande Sonia Hedjazi a affirmé que les sujets débattus actuellement au Maroc dans le cadre des réformes constitutionnelles, ne sont pas de nouvelles questions puisque Sa Majesté le Roi Mohammed VI s'est prononcé, depuis Son accession au Trône sur le nouveau concept de l'autorité, la décentralisation, les libertés individuelles et la participation politique. Dans une analyse publiée, récemment, sur le site allemand "Qantara" dédié au dialogue avec le monde musulman, la chercheuse allemande, spécialisée en sciences islamiques, a souligné que le Souverain Le Souverain "a, également, soutenu plusieurs revendications sociales et politiques, notamment les investigations pour faire la lumière sur les violations passées des droits de l'homme, à travers l'installation de l'instance Equité et Réconciliation, a ajouté la chercheuse allemande, faisant remarquer que cette méthode réformiste a favorisé un grand ralliement autour de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, notamment parmi les jeunes. La chercheuse allemande, experte en questions marocaines, a rappelé que depuis 1999, un débat public avait été lancé sur l'identité nationale au Maroc, se référant au discours adressé à la nation par Sa Majesté le Roi Mohammed VI à l'occasion du deuxième anniversaire de l'accession du Souverain au Trône de ses glorieux ancêtres, dans lequel le Souverain a mis l'accent, le 30 juillet 2001 à Tanger, sur "la nécessité de donner une nouvelle impulsion à notre culture amazighe qui constitue une richesse nationale". Elle a assuré que "sans nul doute, le discours Royal est une révolution culturelle en comparaison avec la voisine : l'Algérie ou avec d'autres Etats arabes qui marginalisent leurs citoyens pour des raisons ethniques". Mme Hedjazi a relevé, d'autre part, que la création, en 2002 de l'institut Royal de la culture amazighe, la diversité croissante dans les médias à travers la présentation des trois dialectes berbères et l'enseignement de la langue amazighe dans les écoles marocaines figurent parmi les dernières réformes constitutionnelles au Maroc. La chercheuse allemande s'est, aussi, félicitée de la reconnaissance de la langue amazighe en tant que deuxième langue officielle du pays aux côtés de la langue arabe. Mme Hedjazi a salué les hautes orientations tracées par Sa Majesté le Roi Mohammed VI qui "ne se focalisent pas uniquement sur les amazighs car depuis le début, le Souverain a insisté à maintes reprises sur la pluralité de la société marocaine, à ses origines arabe, sahraouie, amazighe, africaine, andalouse", a-t-elle relevé. Et la chercheuse allemande de conclure : Le mouvement social, la pluralité des opinions reflètent "le niveau très avancé du débat public au Maroc".