Le discours royal du 17 juin s'inscrit dans la continuité de celui du 9 mars dernier, et représente un acte fondateur d'un Maroc moderne, pluriel, et capable d'assumer ses responsabilités aussi bien nationales qu'internationales, a souligné Hamid Narjisse, président de la région de Marrakech-Tensift-Al Haouz. "SM le Roi Mohammed VI a ainsi fixé les termes de la nouvelle gouvernance démocratique déclinée à travers, le projet de la nouvelle constitution qui consacre l'Etat de droit, et une modernité authentique, à même d'ouvrir de nouveaux chantiers susceptibles de faire du modèle démocratique marocain, une véritable référence", a confié à la MAP, M. Narjisse. Soulignant que ce discours est à la hauteur des contingences que vit la nation, le secrétaire général régional du parti authenticité et modernité (PAM) a affirmé que le projet de la nouvelle constitution stipule clairement le renforcement de la séparation des pouvoirs, la consécration des droits de l'Homme et des libertés publiques et l'émergence constitutionnelle d'importants organes de gestion et d'encadrement des rapports politiques, sociaux et économiques. "Le raffermissement du rôle de la Primature et de l'importance d'un exécutif élu par les citoyens sont la preuve d'une transition structurelle pour le positionnement du Maroc dans l'ordre des nations à forte tradition démocratique", a ajouté M. Narjisse. Et de conclure que les forces vives de la nation, partis politiques, syndicats et société civile sont maintenant interpellées pour assumer leurs responsabilités aux fins de valoriser au mieux les acquis de ce projet de Constitution