La problématique des coupures de l'eau potable à Meknès a fait l'objet jeudi d'un point de presse organisé au siège de l'agence autonome de distribution de l'eau et de l'électricité. Au cours de cette rencontre à laquelle ont participé les responsables de la distribution d'eau et plusieurs élus de la ville, le Wali de la région Meknès-Tafilalet et gouverneur de Meknès, M. Mohamed Faouzi, a expliqué que les populations de Meknès et de sa banlieue bénéficient d'une eau potable conforme aux normes reconnues. Il a précisé que les problèmes de coupures que connait la ville, proviennent de quelques difficultés structurelles qui seront surmontées au 1er semestre de l'année en cours. Les modifications qui ont été introduites dans le schéma directeur, ont pris en considération la stratégie nationale pour la protection de l'eau et le Plan "Maroc Vert" ainsi que la charte nationale de l'environnement, a signalé le directeur de l'agence du bassin hydraulique Sebou-Fès, M. Bendaoud Bouguenouch. Il a par la même occasion fait un exposé exhaustif sur le secteur de l'eau ses incommodités et ses problématiques, ainsi que toutes les difficultés d'exploitation, de production et de distribution. Le directeur de l'agence autonome de distribution de l'eau et de l'électricité, M. Youssef Laklalech a, de son côté affirmé, que les problèmes que connait l'eau potable à Meknès seront résolus en partenariat avec tous les services concernés par ce secteur, contestant les rumeurs au sujet des coupures et de la pollution de l'eau à Meknès. Il a souligné que l'agence, par le biais de deux laboratoires dont un relevant du ministère de la santé, contrôle quotidiennement l'eau pour s'assurer de sa qualité, parallèlement au contrôle du laboratoire relevant de l'office national de l'eau potable (ONEP). Après avoir expliqué les incidences des précipitations sur les stations d'épuration de l'eau potable, le directeur régional de l'ONEP, M. Hadir Bouchaib a évoqué quelques solutions suggérées par les services concernés, notamment l'augmentation du pompage pour atteindre un taux d'approvisionnement en eau de 150 litres par seconde à l'horizon fin 2010, coutant 18 millions de dirhams, et la construction d'une station de purification de l'eau de Ain Rabia et Bettit, en 2011-2012, nécessitant une somme variant entre 130 et 150 millions de dirhams. D'autres solutions proposent la reconduction de l'eau à partir du barrage Idriss Premier et la construction d'un nouveau barrage dont les travaux seront lancés courant 2010.