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A quand la fin des coupures d'eau
Publié dans L'opinion le 18 - 01 - 2010

Plusieurs maladies décelées, des infections constatées, des coupures improvisées à Meknès ces derniers temps, dont les causes restent obscures.
La consommation d'eau soulève une multitude de questionnements d'ordre économique, politique, juridique, sociologique et culturel.
En effet, l'importance de cette denrée qui ne cesse de s'affirmer, a pris de court pays riches et pauvres, bouleversant prévisions et données et assombrissant quelque peu une conjoncture assez morose.
Réaffirmant encore une fois la nécessité d'intensifier les efforts de sensibilisation en vue de permettre une consommation saine de l'eau avec des coûts abordables, notamment à la lumière de l'augmentation continue des prix et la turbulence de l'eau et les grandes coupures dont sont victimes les consommateurs meknassis, nous n'avons que le pouvoir de lancer un cri d'alarme en vue de relever le défi majeur qu'il incombe à toutes les parties, Etat, (ONEP- RADEM - Municipalité- Ministère de la Santé).
Dans le cas d'un incident important sur le réseau de distribution (tel une rupture de canalisation), le service des eaux informe les autorités compétentes et intervient rapidement avec les moyens nécessaires pour limiter les conséquences de l'incident. Si malgré tout, la gène est de longue durée, il met en place les moyens de répondre aux questions des usagers.
Dans une ville qui respecte ses habitants et en cas de pollution accidentelle, la décision d'arrêt de l'alimentation en eau doit être prise en coordination entre la régie, la Préfecture et la commune.
Meknès, ville importatrice infortunée de cette matière, ne peut supporter le fardeau des coupures successives. Certes, le choc a été amorti au détriment de la santé du consommateur, mais l'aspect le plus négligé c'est la maîtrise des technologies et le savoir liés à une exploitation et à une gestion optimale de ce secteur.
Si à Meknès, la question de l'eau est encore plus problématique, c'est à cause d'une maîtrise toute relative du processus technique et des enjeux technologiques qui se posent à ce secteur comme dans beaucoup d'autres secteurs d'ailleurs. La technologie étant entendu dans son sens le plus large.
A Meknès, outre le problème de turbidité qu'on vit chaque saison pluviale et sur lequel on reviendra au moment opportun, le traitement de l'eau se fait au chlore. Ce dernier est un bactéricide universel, c'est-à-dire, qui peut accentuer le phénomène d'Ozona eczéma - et des problèmes desquamation (problèmes du cuir chevelu) mais on ne sait pas à quel taux, le consommateur meknassi n'étant pas informé par un relevé de potabilité annuel à l'instar de son homologue français.
Aujourd'hui il est établi par des études menées qu'il y a un lien sérieux entre le taux de mortalité par affection cardio-vasculaire et l'acidité de l'eau consommée.
En effet l'eau peut véhiculer des micros- organismes même à des concentrations très faibles en matière d'acidité nuisible à la santé du consommateur et souvent au seuil de la détection analytique.
Le chlore peut aussi contribuer au vieillissement de la peau et à la destruction partielle du tissu pulmonaire qui s'attrape par inhalation dans les bains et douches.
Il est certain que cette matière (Chlore) volatile, dessèche la peau, brûle les yeux. Par conséquent son impact est énorme sur l'organisme humain, à l'extérieur comme à l'intérieur, et spécialement l'hygiène corporel (infection de la peau et mécqeuse...) d'autant plus que la décomposition du chlore et les dérivées chimiques qui en résultent ne font l'objet d'aucun suivi.
Une récente étude de l'INSERM de Bordeaux a démontré que si le chlore a porté une couverture bactériologique à l'eau, il en détruisait la flore intestinale.
En augmentant le taux du chlore, phénomène constamment senti lors de la dégustation en engendrerait une augmentation du cancer du colon sur le long terme.
C'est dire les conséquences sur la santé du consommateur et frais subis par ce dernier...
Aujourd'hui les pouvoirs publics sont appelés plus que jamais à revoir leurs stratégies en matière des eaux et fournir au consommateur des relevés de potabilité succincts ainsi que les paramètres et analyses retenus pour une eau saine. La décision d'interruption est une solution ultime qui n'est prise qu'en cas de situation extrême, car elle présente un risque sanitaire pour les consommateurs (alimentation des chasses d'eau des WC en particulier), alors que les risques ne concernent que la boisson ou la toilette. Généralement, l'eau est arrêtée le temps de repérer la cause de la pollution et de prévenir la population, puis remise en service le plus rapidement possible, au moins pour les usages sanitaires.
Des restrictions d'utilisation pour la consommation de l'eau dans l'alimentation peuvent éventuellement être décidées, mais doivent être communiquées aux habitants jusqu'à ce que l'eau redevienne potable. L'information de la population doit se fait par voie de presse, par tracts et affichettes dans les immeubles ou même par haut-parleur.
Au niveau de notre ville, c'est l'inverse qui est d'usage.
Aucune information, aucun avis n'est publié et l'on excelle en matière d'augmentation de prix et de coupures.
Tout en œuvrant à préserver la dynamique économique, à impulser la croissance, à améliorer les conditions de vie des citoyens, il n'y a pas d'autre choix que celui d'une rationalisation de la consommation, d'une consommation responsable. Celle-ci devrait être érigée en code de conduite par les collectivités publiques, le secteur privé ou les ménages.
Il s'agit d'une étape cruciale au cours de laquelle tous les gestionnaires de la chose publique, sans exclusive, doivent faire montrer leur maturité, de citoyenneté et de responsabilité.
Et pour commencer, il urge de procéder à la mise en place d'une station d'épuration, sans quoi, nous allons subir constamment les affres d'une gestion malsaine pour la santé et le pouvoir d'achat du consommateur meknassi.


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