La faible valeur-ajoutée des plantes aromatiques et médicinales constitue un obstacle devant le développement de cette la filière, a affirmé, dimanche à Meknès, le directeur provincial d'Agriculture à Agadir, M. Said Aqarial. S'exprimant lors d'une journée d'étude sous le thème "La promotion et la valorisation des produits de terroir: un enjeu régional et national", M. Aqarial a souligné que les faiblesses de ce secteur résident aussi dans la structure traditionnelle de la production, la multitude des intermédiaires et les dysfonctionnements au niveau de la coordination entre les parties concernées (professionnels, ONGs, instituts de recherche et administration). En revanche, a-t-il ajouté, dans un exposé sur les "plantes aromatiques et médicinales: projets de valorisation à Ait Baha et Ighrem", présenté en marge de la 6ème édition du Salon international de l'agriculteur au Maroc (SIAM), la filière recèle plusieurs atouts, notamment la croissance de la demande mondiale, les recherches relatives au développent du produit et de la productivité, la promotion du tourisme et les accords de libre-échange signés par le Maroc avec l'Union européenne et les Etats-Unis. Dans ce cade, un projet de valorisation des plantes aromatiques et médicinales sera réalisé dans la province de Chtouka-Ait Baha, ayant pour principaux objectifs l'amélioration des revenus de la population locale, l'organisation des bénéficiaires dans le cadre de groupements professionnels et la valorisation du produit. Ce projet, qui permettra la création de 11 Associations, sera subventionné par l'Etat (76 pc) et les bénéficiaires (24 pc) et réalisé entre 2012 et 2014).