Les relations de coopération existant entre le Maroc et l'Andalousie doivent "perdurer et être renforcées" davantage, a affirmé, jeudi à Séville (Sud de l'Espagne), le président du gouvernement andalou, M. José Antonio Grinan. "Notre coopération conjointe, non seulement dans les domaines économique et social, mais aussi culturel, doit perdurer et être renforcée", a-t-il dit dans une déclaration à la MAP, au terme d'un entretien avec l'ambassadeur du Maroc en Espagne, M. Ahmed Souilem. M. Grinan a relevé, dans le même sens, que le Maroc et l'Andalousie sont unis par des liens d'amitié séculaires, mettant l'accent sur l'importance, également, des relations culturelles liant les deux parties. Pour sa part, M. Miguel Lucena Barranquero, secrétaire général en charge des relations extérieures au gouvernement andalou, a qualifié de "positives et très fructueuses" les relations maroco-andalouses dans l'ensemble des domaines. Evoquant les réformes constitutionnelles annoncées dernièrement au Maroc, M. Barranquero a souligné que cette initiative "positive va dans le bon sens", estimant qu'elle renforcera la pratique démocratique dans le Royaume. De son côté, M. Souilem a indiqué que sa visite en Andalousie s'inscrit dans le cadre du renforcement et de la consolidation des relations bilatérales "distinguées et étroites" entre le Maroc et l'Andalousie, notamment sur les plans politique, économique et commercial. M. Souilem, qui a eu un entretien également avec la présidente du Parlement régional de l'Andalousie, Mme Fuensanta Coves, a mis en exergue, dans le même sens, la présence d'une communauté marocaine "importante et intégrée" dans cette région espagnole, ainsi que sa proximité géographique et culturelle avec le Royaume. Il a fait savoir que la région de l'Andalousie a réitéré, à traves ses deux hauts responsables rencontrés aujourd'hui, sa ferme volonté de renforcer ses relations avec le Maroc, un pays qu'elle considère comme un partenaire "engagé". L'opinion publique espagnole suit de près les développements que connait le Maroc, notamment les derniers en date marqués principalement par le discours royal du 9 mars et les chantiers politiques et de réforme qui s'en sont suivis, a poursuivi le diplomate marocain. M. Souilem a relevé que cette dynamique, suivie en Espagne et en Andalousie avec satisfaction, génère des expectatives qui font du Maroc une exception dans la région et qui consolident sa place en tant que pays "partenaire et ami" de l'Espagne. Ces deux entretiens se sont déroulés en présence du Consul général du Maroc à Séville, M. Mohamed Said Doulfakar.