La mise en place d'une bonne gouvernance locale constitue l'un des piliers majeurs de la régionalisation élargie dans les provinces du sud du Royaume, ont souligné les participants à une rencontre, de deux jours, sur le dossier du Sahara marocain et les questions d'actualité. Les participants à ce conclave, dont les travaux prennent fin samedi à Marrakech, ont affirmé que la bonne gouvernance locale demeure aussi la clé de voûte de tout progrès et développement durable dans cette partie du territoire national. Ils ont, en outre, loué "la sagesse" et la "justesse" de l'initiative marocaine d'autonomie en tant qu'option stratégique et crédible pour la résolution définitive du conflit artificiel autour du Sahara marocain. Et de poursuivre que la préservation de l'intégrité territoriale du Royaume puise son fondement dans la démarche adoptée par le Maroc et qui prône la promotion et la vulgarisation des valeurs et principes démocratiques en tant que garants des libertés d'expression et de participation politique et du droit à la différence. Les conférenciers ont également mis en exergue les grandes avancées réalisées par le Royaume en matière des droits de l'Homme et de préservation de la dignité, et du droit à la citoyenneté, à l'égalité et l'égalité des chances pour tous les marocains. Ils ont également insisté sur le rôle primordial que doivent jouer des élites locales, dotées de compétences intellectuelles et d'une grande capacité de gestion de la chose locale, pour drainer les investissements vers les provinces du sud du Royaume, formuler des propositions, créer une véritable compétitivité entre les régions, et assurer l'ouverture sur le monde extérieur. Fruit d'un partenariat entre la coordination nationale des marocains du monde pour la défense de l'intégrité nationale et la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales relevant de l'Université Hassan I, ce conclave a connu la participation d'un aréopage de professeurs universitaires, de chercheurs, ainsi que des acteurs de la société civile originaires notamment des provinces du sud du Royaume. Cette rencontre se fixe pour objectif l'activation du rôle de la diplomatie populaire, qui a fait montre d'efficience dans la gestion de la chose locale à travers le monde, et ce conformément au cadre général et aux orientations imposées par le dossier du Sahara. Les débats lors de cette manifestation ont porté sur les différents aspects politiques, sociaux, économiques, celui des droits de l'Homme ou encore le volet médiatique, que soulève la question du Sahara Marocain. "La politique au Sahara, quel avenir ?", "la tribalité et l'élite au Sahara, quels fondements sociologiques", "la situation économique au Sahara et la question des richesses", et "le traitement médiatique de la question du Sahara" figurent parmi les thèmes abordés.