La Représentation de l'Union européenne auprès des organisations internationales à Vienne a salué les réformes constitutionnelles annoncées par SM le Roi Mohammed VI, dans le discours du 9 mars. Le Secrétariat de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a communiqué récemment un document dans lequel il salue ces réformes annoncées par le souverain. Le document (EUCO 7/11) a trait à la Déclaration adoptée lors de la réunion extraordinaire du Conseil européen du 11 mars 2011, par laquelle ce dernier "s'est vivement félicité de l'annonce par SM le Roi du Maroc de la mise en place d'un comité consultatif chargé de préparer une révision de la Constitution qui sera soumise à l'approbation de la population marocaine". Cette déclaration a été également distribuée le 14 mars 2011 en tant que document de l'OSCE aux 56 pays membres de l'Organisation, aux 12 Partenaires méditerranéens et asiatiques ainsi qu'aux institutions de cette instance à Vienne, Varsovie et Copenhague, à la demande de la Mission de la Hongrie auprès de l'OSCE, en sa qualité de présidente actuelle de l'UE, ajoute la même source. L'OSCE accorde un intérêt particulier aux questions des Droits de l'Homme et à l'établissement d'institutions démocratiques et dispose d'instruments et mécanismes d'accompagnement reconnus au niveau international en matière de transition démocratique et de protection des libertés individuelles, notamment le Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'homme de l'OSCE installé à Varsovie, le Représentant pour la liberté des médias en poste à Vienne, le Haut Commissaire pour les minorités nationales établi à La Haye, et l'Assemblée parlementaire de l'OSCE, qui dispose d'un secrétariat international à Copenhague. L'OSCE prône un concept de sécurité globale et indivisible basé sur trois dimensions (la dimension politico-militaire, la dimension économique et environnementale et la dimension humaine). Ses activités menées dans ce domaine portent sur la démocratisation, les élections, la parité des sexes, les droits de l'homme, la liberté des médias, les droits des minorités, l'état de droit, ainsi que la tolérance et la non discrimination.