Quelque 59 individus parmi les 66 blessés lors des incidents survenus, mardi devant la direction d'exploitation minière des phosphates de Khouribga, ont pu quitter l'hôpital le même jour après avoir reçu les soins nécessaires, selon des sources médicales. L'état de santé des sept blessés, encore hospitalisés, est stable et ne suscite pas d'inquiétude, ajoute-t-on de même source, précisant que l'un d'entre eux poursuivra son traitement à l'hôpital militaire de Rabat. Le bilan définitif de ces incidents fait état de sept blessés parmi les civils outre un journaliste du quotidien "Assabah". Les autres blessés sont membres de la sûreté nationale, de la Gendarmerie royale et des forces auxiliaires. Dans une déclaration à la presse, le secrétaire général de la préfecture de Khouribga, Toufiq Baroudi, a souligné que ces incidents ont éclaté après les provocations faites aux forces de l'ordre qui tentaient de disperser le sit-in ouvert. A l'instigation d'individus qui n'ont aucun rapport avec ces revendications et qui agissent selon des agendas loin de l'objectif de ce sit-in, un groupe de personnes a commis des actes de violence et de vandalisme et agressé des éléments des forces de l'ordre, a-t-il rappelé. Et d'ajouter que le dialogue entre les protestataires, les autorités locales et l'OCP a permis de convenir d'un calendrier pour l'étude des dossiers des demandeurs d'emploi parmi les enfants des retraités de l'OCP à Khouribga, Boujniba, Hattan et Oued Zem. Certains de ces demandeurs d'emploi sont attachés au principe de recrutement immédiat et inconditionné. Le siège de l'OCP à Khouribga, son club social ainsi que le centre de formation ont été pris pour cible par les fauteurs de trouble qui ont saccagé des locaux, des ordinateurs et des outils de travail. Ils ont également incendié 11 voitures.