"Avec le décès du Professeur Abdelhadi Boutaleb, le monde Islamique a perdu une figure éminente du monde de la pensée, de la culture, de la diplomatie et de l'action arabe et islamique", a souligné, jeudi à Rabat, le directeur général de l'Organisation islamique pour l'éducation, les sciences et la culture (ISESCO), M. Abdulaziz Othman Altwaijri. Le défunt a le grand mérite d'avoir jeté les fondements structurels de l'Organisation, a-t-il ajouté lors d'une cérémonie d'hommage au feu Abdelhadi Boutaleb. "Je ne trouve pas de mots ni d'expressions qui mettent autant en relief la place et la valeur du Professeur Abdelhadi Boutaleb que ceux contenus dans le message de condoléances adressé par SM le Roi Mohammed VI à la famille du regretté", a poursuivi le Directeur général de l'ISESCO. Dans ce contexte, M. Altwaijri a indiqué que la décision du Maroc de soumettre la candidature du Professeur Boutaleb au poste de Directeur général de l'ISESCO était une décision des plus sages. Selon M. Altwaijri, le défunt fut un précurseur parmi les pionniers du mouvement national et les bâtisseurs de l'indépendance et se distinguait par sa grande érudition, sa sagacité et sa capacité d'assumer avec mérite et compétences les plus hautes fonctions dont il avait la charge. "Feu Belhadj Boutaleb fut une figure éminente du monde de la pensée, de la jurisprudence et de la politique. Il s'agit, en somme, de qualités qui font l'essence même de cette illustre personnalité", a dit le directeur général de l'ISESCO. De son côté, M. Mohammed Kettani, membre de l'Académie du Royaume du Maroc et chargé de mission au Cabinet Royal a mis en exergue les qualités humaines du défunt, qui était "un homme d'Etat" qui avait assumé de grandes responsabilités dans le contexte du mouvement de transition nationale.