La chambre criminelle près la cour d'appel de Tétouan a refusé, jeudi, la liberté provisoire aux dix neuf personnes, poursuivies pour actes de vandalisme, de pillage et de sabotage à Tétouan et Chefchaouen, commis le 20 février dernier, et décidé le report du procès au 10 mars. Le premier groupe à comparaitre est celui de Chefchaouen composée de six individus. Le collectif des avocats chargé de leur défense a demandé leur libération provisoire étant donné que la majorité d'entre eux n'a pas d'antécédents judiciaires, requête rejetée par le juge. Le 2ème groupe, celui de Tétouan, composé de 13 personnes s'est vu également refusé la liberté provisoire malgré les requêtes de la défense. Ces personnes sont poursuivies notamment pour désobéissance civile, coups et blessures, outrage à la police judiciaire et constitution d'une bande de criminels.