Les jeunes sahraouis envisagent d'organiser un soulèvement le 5 mars dans les camps de séquestration de Tindouf (sud-ouest de l'Algérie) contre les dirigeants corrompus du +polisario+, rapporte mardi le journal électronique londonien Middle-East online. "Le front séparatiste du polisario fait face à des critiques croissantes sur les médias sociaux de la part des jeunes", indique le journal, expliquant qu'un groupe de jeunes sahraouis a lancé un appel à travers les réseaux sociaux en vue d'organiser des mouvements de protestation contre la direction du +polisario+. La junte séparatiste a lancé une campagne dans le but de discréditer le mouvement, baptisé "Juventud de la Revolucion Saharaui", et ce en profitant de l'isolement des camps de réfugiés du reste du monde et l'absence d'Internet dans ces camps. Des activistes ont indiqué que la direction du polisario a menacé d'emprisonner ceux qui participeront au soulèvement, ajoute le Middle-East online, relevant que les organisateurs du soulèvement ont mis en garde la junte séparatiste contre toute répression de leur mouvement. Ils ont appelé les organisations internationales de défense des droits humains à soutenir leur mouvement et à prendre en compte les circonstances particulières dans les camps de Tindouf. Le journal londonien a, par ailleurs, mis en exergue le manque d'infrastructures de base dans les camps, soulignant que les activistes sahraouis accusent le chef des séparatistes, le dénommé Mohamed Abbdelaziz, de négliger leur situation de s'adonner à des manÂœuvres politiques futiles. Ils ont dénoncé le détournement de l'aide destinée aux populations séquestrées et la corruption des dirigeants du mouvement séparatiste au détriment de la population.