La gendarmerie algérienne a démantelé, récemment, un réseau de trafic d'organes humains de patients en provenance des camps des séquestrés sahraouis près de Tindouf, dans le sud-ouest de l'Algérie, a-t-on appris sur place. Quelque six cents patients d'un hôpital de Tindouf, essentiellement des enfants et des femmes des camps sahraouis, y ont subi des vols d'organes et ont été déclarés morts par les autorités de cet établissement, selon des informations recueillies sur place. "L'on comprend maintenant pourquoi le polisario parle de disparitions et de disparus et accuse injustement le Maroc", a déclaré à la MAP le responsable d'une association sahraouie basée à Laâyoune, précisant que son association va lancer un appel à la communauté internationale "pour enquêter sur ce drame et mettre fin au calvaire de nos familles séquestrées à Tindouf au mépris du droit international".