La mort des cinq personnes, dont les cadavres ont été découverts le 20 février dernier, calcinés dans une agence bancaire à Al Hoceima est "due à l'incendie" qui s'est déclaré dans cet édifice, indique un communiqué du procureur général près la Cour d'appel de cette ville, qui affirme l'absence de toute trace de torture sur la base de l'autopsie. "En relation avec les événements qu'a connus Al Hoceima, le 20 février 2011, au cours desquels cinq cadavres ont été découverts calcinés dans une agence bancaire incendiée, le Parquet de la Cour d'appel de cette ville a reçu les résultats des deux autopsies qu'il avait ordonnées et qui confirment que la mort est due à l'incendie", souligne le communiqué. Le rapport de la deuxième expertise réalisée par trois médecins légistes "a attesté de l'absence de traces de torture sur les corps des cinq personnes décédées, de même qu'il a établi qu'elles étaient encore en vie au moment du déclenchement du sinistre", précise-t-on de même source. D'autre part, souligne-t-on, les analyses ADN ont permis l'identification des morts, dont les dépouilles seront remises aux leurs. Le Parquet annonce que les investigations se poursuivent "pour déterminer les causes de l'incendie et les auteurs et, partant, établir les responsabilités juridiques".