Abeba- Le Secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Mohamed Ouzzine a eu des entretiens avec plusieurs responsables africains en marge du 16-ème Sommet de l'Union africaine (UA) qui se tient à Addis-Abeba. Dans ce cadre, M. Ouzzine a eu des rencontres avec les ministres des Affaires étrangères tanzanien, M. Bernard Kamillius Membe, togolais, M. Elliot Ohin, rwandais, Mme Louise Mushikiwabo, ghanéen Alhaji Mohammed Mumuni et béninois, Jean-Marie Ehouzou, ainsi qu'avec l'ancien président du Ghana, Jerry Rawlings. Les entretiens ont porté sur la situation politique régionale et continentale ainsi que sur les perspectives de coopération entre le Maroc et ces pays africains. M. Ouzzine a insisté, lors de ses entretiens avec ces responsables, sur l'impératif d'aller de l'avant vers la consécration de la nouvelle vision de coopération régionale, vecteur incontournable de l'intégration régionale tant souhaitée par les peuples africains. "Seules les solutions avant-gardistes peuvent nous permettre de sublimer des divergences d'ordre secondaire et souvent de créations récentes ", a-t-il tenu à préciser. Abondant dans le même sens, le ministre ghanéen des Affaires étrangères a souligné la nécessité de mettre en oeuvre cette vision novatrice qui est de nature à redonner de l'élan à la coopération afro-africaine, dont le Maroc est un leader sur l'échiquier continental. Il a estimé que l'Afrique est appelée à se lancer dans des actions concrètes de coopération économique en perspective d'une intégration régionale et laisser de côté les divergences sur des questions interafricaines qui relèvent du ressort des instances internationales. Au registre de l'unité et de la solidarité africaines, le Maroc a été sollicité avec "insistance" à reprendre sa place au sein de l'organisation panafricaine et d'apporter sa contribution certaine à l'édifice africain, ont affirmé à l'unanimité les responsables rencontrés par le Secrétaire d'Etat durant son séjour à Addis-Abeba. Ce retour, ont-ils soutenu, constituerait, sans nul doute, un pas sûr vers le renforcement et la consolidation de l'Union africaine.