mars prochains à Ouagadougou. Propos recueillis par Mohamed Bouzakri "Le cinéma marocain, qui sera représenté en force lors du FESPACO, est d'une haute qualité et occupe une place de choix sur l'échiquier du septième art africain", s'est réjoui M. Ouedraogo dans un entretien accordé à la MAP en marge du 12ème festival national du film de Tanger. "Le Maroc est toujours présent sur la scène culturelle africaine et contribue à la co-production de plusieurs oeuvres cinématographiques du Burkina Faso en particulier", a ajouté M. Ouedraogo, soulignant l'importance du 7ème art dans le renforcement des liens de solidarité et d'amitié entre les deux pays. La prochaine participation du cinéma marocain au FESPACO par trois films qui seront en lice pour la compétition officielle du long-métrage: "La Mosquée" de Daoud Oulad-Syad, "Dar Lakbira" de Latif Lahlou et "Pégase" de Mohamed Mouftakir, sera une occasion pour faire connaître davantage au public africain les productions cinématographiques marocaines, a indiqué M. Ouedraogo. Evoquant le cinéma africain, le délégué général de la 22ème édition du FESPACO a souligné qu'il connaît une évolution remarquable, eu égard notamment au nombre annuel important des productions, et ce en dépit des difficultés de financement et de commercialisation, faute de véritables stratégies de promotion en la matière, dans plusieurs pays. Lors de cette 22ème édition du FESPACO, lancée officiellement, samedi dernier à Tanger où se déroule le 12ème festival national du film, un total de 111 films, sur 475 inscrits, seront en compétition dans les différentes sections retenues par les organisateurs: longs métrages (18), courts métrages (13), documentaires (22), TV-Vidéo (24), séries (13), diaspora (10), films d'école (11). Onze pays sont représentés dans la compétition officielle ''Long métrage'' pour décrocher l'Etalon de Yennenga, Grand Prix du festival. Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision a été créé en 1969 à Ouagadougou, à l'initiative d'un groupe de cinéphiles. L'engouement et l'espoir qu'il a engendrés auprès du public et des cinéastes d'Afrique, a permis d'institutionnaliser le FESPACO le 07 janvier 1972. A partir de la 6è édition, il devient biennal, débutant le dernier samedi de février de chaque année impaire. Cette manifestation vise à favoriser la diffusion de toutes les oeuvres du cinéma africain, à permettre les contacts et les échanges entre professionnels du cinéma et de l'audiovisuel, et à contribuer à l'essor, au développement et à la sauvegarde du cinéma africain, en tant que moyen d'expression, d'éducation et de conscientisation. De plus, le FESPACO a également comme rôle d'organiser des projections à but non lucratif pour des zones rurales du Burkina Faso en partenariat avec les ONG, les associations, les écoles et autres institutions publiques et privées, remplissant ainsi l'objectif de promouvoir le cinéma africain dans les festivals internationaux et d'organiser diverses manifestations autour de ce cinéma.