pc des affaires un an après leur enregistrement et 14,15 pc pendant deux années. M. Farès, qui s'exprimait lors de la séance d'ouverture de l'année judiciaire 2011, en application de l'Ordre de SM le Roi Mohammed VI, Président du Conseil supérieur de la magistrature, a fait remarquer que cette performance est "rarement atteinte" au niveau de plusieurs Cours suprêmes. Il a, d'autre part, indiqué que le nombre des affaires en cours devant la Cour suprême a été ramené à 18.413 en 2010, soit une baisse de 19,58 pc par rapport 2009, rappelant que plus de 40.000 dossiers avaient été soumis devant cette juridiction en 2005. D'autre part, M. Farès a mis l'accent sur l'intérêt que porte SM le Roi Mohammed VI au secteur de la justice et aux magistrats, mettant en avant la Haute sollicitude dont le Souverain entoure le corps de la magistrature. Il a, en outre, enregistré avec satisfaction le rôle d'avant-garde que joue la Cour suprême grâce aux efforts colossaux que déploient ses magistrats à travers leur engagement à consacrer une justice équitable, leur dévouement, leur attachement aux droits des justiciables et à l'édification d'une justice indépendante et transparente. M. Farès a également évoqué les décisions émanant de la Cour suprême, portant notamment sur les droits des conjoints en cas de divorce, le recours aux nouvelles technologies pour déterminer la filiation, la primauté de la nationalité marocaine et la préservation des droits de l'Homme, de l'environnement et des droits sociaux des employés et ouvriers, ainsi que la lutte contre la drogue et le blanchiment d'argent. Il a, dans ce sens, estimé qu'à travers de telles décisions, la Cour témoigne du rôle dévolu à la justice consistant à expliciter la législation et à combler ses lacunes, précisant que le timing de la promulgation de ces décisions a pour principal objectif de rendre justice aux justiciables en temps opportun. La Cour suprême ne s'est pas contentée de prendre ces décisions renforçant les droits des justiciables, mais en a diffusé une grande partie afin de permettre à un large public d'en prendre connaissance, l'objectif étant de promouvoir la culture des droits de l'Homme, a-t-il souligné. L'année prochaine, la publication des décisions de la Cour suprême sera renforcée davantage, a indiqué M. Farès, rappelant les étapes importantes de la réforme engagée par cette instance, sur la voie de l'amélioration du rendement de l'appareil judiciaire. La Cour est déterminée à aller de l'avant pour la consolidation du chantier des réformes, a-t-il dit, affirmant que cette juridiction s'emploie aussi à accompagner les mutations que connait le secteur de la justice sur le plan national et international à travers la tenue de rencontres avec plusieurs acteurs dans ce domaine et la participation à de nombreuses conférences arabes et internationales, outre l'organisation de séminaires et rencontres. Après avoir salué les efforts déployés par les membres de cette instance à la faveur de l'indépendance du pouvoir judiciaire, M. Farès les a invités à continuer à persévérer et Âœuvrer pour la préservation des acquis réalisés. Ont assiste notamment à la cérémonie d'ouverture de l'année judiciaire 2011, MM Mohamed Cheikh Biadillah, président de la Chambre des conseillers et Mohamed Naciri, ministre de la Justice, vice-président du conseil supérieur de la magistrature.