Le recteur de l'Institut royal de la culture amazighe (IRCAM), M. Ahmed Boukous, a souligné que la philosophie prônée par l'institut dans sa relation avec les ressources humaines s'inspire des bases adoptées en matière de gestion stratégique. Cette gestion prévoit notamment la nécessité d'assurer les conditions de travail optimales à ses agents et d'adopter une politique de communication institutionnalisée, a expliqué M. Boukous qui s'exprimait lors d'une rencontre organisée mercredi à Rabat par l'IRCAM sur le thème "la valorisation des ressources humaines, un levier pour la promotion de la culture amazighe". L'objectif recherché à travers l'organisation de cette journée d'étude consiste à assurer une action de qualité en faveur des cadres et chercheurs de l'institut en reconnaissance de décennies de travail au service de l'éducation et de la formation et de leur rôle vital en faveur de la promotion de la culture amazighe, a précisé M. Boukous dans une déclaration à la MAP. En plus de leurs missions technique et académique, les chercheurs de l'IRCAM, a-t-il ajouté, contribuent à la sensibilisation sur l'importance de la culture amazighe, mettant en exergue le rôle de la femme dans la modernisation de l'institut et la promotion de la culture amazighe. Pour sa part, Mme Fatima Sadki, membre du conseil d'administration de l'IRCAM, a affirmé que le discours prononcé par SM le Roi Mohammed VI, le 17 octobre 2001 à Ajdir, a réhabilité la culture amazighe au même titre que le discours royal du 10 octobre 2003 a réhabilité la femme marocaine. La femme joue un rôle important non seulement au niveau de la préservation du patrimoine amazighe mais aussi dans la promotion de la culture amazighe, a-t-elle dit. Cette rencontre a été marquée par un hommage rendu à trois cadres retraités de l'IRCAM en reconnaissance de leurs contributions dans les domaines de l'éducation et de la formation et de leurs efforts au service de la promotion de la culture amazighe.