Le Festival international du film de Marrakech (FIFM) est une vitrine de choix pour la diffusion de la culture marocaine et l'éveil du désir de connaître le pays, a affirmé le directeur artistique du FIFM, Bruno Barde. Marrakech devient, durant le mois de décembre, le centre du monde cinématographique, le gotha du cinéma mondial y fait le déplacement et les médias internationaux ont les yeux rivés sur l'événement, ce qui constitue une belle occasion pour promouvoir la destination Maroc, a dit M. Barde dans une rencontre avec les journalistes. "Le festival contribue à faire du Maroc un pays du cinéma", a-t-il fait remarquer, notant que le FIFM jouit d'un grand soutien politique et se distingue des autres événements du genre organisés dans le monde arabe par une importante liberté éditoriale. La 10-ème édition "récapitule les éditions précédentes, en ce sens que ce qui était une ébauche et une esquisse des années précédentes est achevé cette année", a assuré Bruno Barde, qui a mis l'accent sur le souci de crédibilité en matière de sélection des films de la compétition officielle, dont le principal critère est la qualité de la production. "La sélection est faite de manière rigoureuse et exigeante. Le seul critère de sélection est le critère artistique, parce qu'un film doit traduire un point de vue sur la manière dont on raconte les choses, c'est-à-dire avoir un regard sur le monde et un autre sur le cinéma", a-t-il encore dit. Bruno Brade a fait part de la volonté des organisateurs de faire du festival de Marrakech une tribune pour la révélation de talents car, pour un premier film, il faut une grande volonté pour le réaliser. Et de poursuivre : "Le rôle d'un festival est de faire découvrir à tous les publics le cinéma, leur transmettre cet amour du 7-ème art". Il a enchaîné avec la grande nouveauté de l'actuelle édition qui est la programmation d'une compétition courts-métrages réservée aux écoles de cinéma au Maroc (Cinécoles). "Le premier pas est de développer les écoles pour le cinéma marocain de manière à ce qu'on crée de plus en plus de cinéastes qui tournent et qui participent à des compétitions dans le monde entier", a-t-il lancé. "Cette ambition prend pied dès cette année avec cette section, parce que le cinéaste qui va gagner est d'abord reconnu pas un jury extrêmement crédible et légitime", a fait observer le directeur artistique du festival.