Le Festival International du Film de Marrakech (FIFM), dont la 10-ème édition s'est ouverte vendredi soir, a décidé "de s'impliquer dans l'accompagnement des jeunes talents de notre pays", a affirmé SAR le Prince Moulay Rachid, président de la Fondation du FIFM. "C'est pourquoi nous sommes allés chercher dans les différentes écoles de cinéma et d'audiovisuel du Royaume les tout premiers essais de réalisateurs balbutiants afin de les faire concourir pour un prix qui permettra au meilleur d'entre eux d'entreprendre la réalisation, dans des conditions professionnelles, d'un premier court-métrage", a souligné Son Altesse Royale dans un éditorial publié sur le site web du festival. SAR le Prince Moulay Rachid a, d'autre part, rappelé que l'actuelle édition rend hommage au cinéma français qui "constitue, par excellence, l'enfance même du cinéma depuis qu'un train entrant dans la gare de la Ciotat a donné pour toujours le départ du spectacle cinématographique". "Cela fait maintenant dix ans qu'à l'initiative de SM le Roi Mohammed VI, le Festival International du Film de Marrakech invite au Maroc l'esprit de la cinéphilie pour y provoquer les contacts les plus féconds et la réflexion la plus approfondie sur le 7éme art", a encore relevé Son Altesse Royale. "D'année en année s'est bâti un édifice que nous avons souhaité harmonieux et qui, aujourd'hui en ce dixième anniversaire, se présente à vous avec quelque fierté", a dit Son Altesse Royale. Et de souligner: "Belle est, définitivement, notre section compétition avec ses découvertes et ses confirmations, comme l'est la composition de nos jurys ou la pertinence du choix annuel des cinématographies nationales honorées ou encore le riche éclectisme des personnalités hommagées sur scène à chacune de nos dix sessions ". SAR le Prince Moulay Rachid a, en outre, mis en exergue l'idée de présenter des films internationaux et nationaux aux non-voyants et les leçons de cinéma données par les noms emblématiques du cinéma mondial "devant des amoureux transis du 7éme art venus à Marrakech de toutes les provinces du Royaume et parfois du bout du monde, les écouter avec ferveur ". SAR le Prince Moulay Rachid a, enfin, émis le voeu de voir le FIFM "continuer de relever le défi de faire émerger de nouveaux talents et d'offrir au monde l'image juste du Maroc d'aujourd'hui, la patrie des créateurs".