Les centrales syndicales ont dénoncé, vendredi à Rabat, la position injuste du parlement européen envers le Maroc prise à l'instigation du Parti Populaire espagnol qui mène une campagne de dénigrement contre les intérêts du Royaume. Les responsables de ces centrales syndicales ont réaffirmé, dans les déclarations à la presse, leur participation à la marche populaire, prévue demain dimanche à Casablanca, pour dénoncer la campagne de haine dirigée par le parti populaire espagnol contre les intérêts du Maroc. Le secrétaire général de l'Union Générale des travailleurs du Maroc (UGRM), M. Hamid Chebbat, a dénoncé les agissements du Parti populaire espagnol et affirmé que toutes les composantes et forces vives du peuple marocain sont mobilisées derrière SM le Roi Mohammed VI pour défendre l'unité territoriale du Royaume. De son côté, M. Miloudi Moukharik, coordonnateur national de l'Union Marocaine du Travail (UMT), a indiqué que le Parti Populaire espagnol est animé d'une animosité envers le peuple marocain et que la classe ouvrière marocaine mettra à contribution tous les moyens disponibles, y compris la diplomatie syndicale, pour faire triompher la juste cause du Maroc. Mohamed Benhammou, secrétaire général par intérim de la Fédération Démocratique du Travail, s'est dit convaincu que ces manœuvres ne sont pas isolées des autres plans destinés à porter atteinte aux intérêts du Maroc. Pour cette raison, a-t-il dit, "nous sommes mobilisés et nous ne permettrons pas à des parties en Espagne, en Algérie et ailleurs, de porter atteinte à notre unité territoriale". Pour sa part, M. Abdelkader Tarfaoui, de l'Union Nationale du Travail au Maroc (UNTM), a dénoncé la complicité du Parti Populaire et de la presse espagnols avec la thèse des séparatistes. Les provinces du sud du Maroc, a-t-il souligné, jouissent actuellement d'une prospérité que les ennemis du Maroc n'arrivent pas à digérer. Dans une déclaration similaire, M. Andelkerim Bounmer, membre du bureau exécutif de l'Union Générale Démocratique des Travailleurs, a lancé un défi à l'Algérie "d'autoriser une marche aussi importante sans incidents". Le Maroc, a-t-il dit, n'a pas de leçon à recevoir de personne et "l'important actuellement et de renforcer le front intérieur" .