Le "Mouvement international pour soutenir le parachèvement de l'intégrité territoriale du Royaume du Maroc" a adressé un message à la communauté internationale révélant les violations massives des droits de l'homme et les exactions commises par les mercenaires du polisario, particulièrement à l'encontre des mères dans les camps de Tindouf et leurs enfants à Cuba. Lors d'un colloque, organisé vendredi à Khouribga, le Mouvement a précisé que ce message, étayé de rapports, de photos, de preuves et de documents, a été adressé à plusieurs organisations civiles et officielles de par le monde. Cette missive se veut, selon ses rédacteurs, un symbole brandi par des enfants et des femmes du monde entier pour faire entendre les souffrances et les pleurs des mères séquestrées dans les camps de l'enfer de Tindouf et révéler les crimes horribles dont sont victimes les enfants sahraouis marocains déportés de force à Cuba, en violation flagrante de toutes les chartes et conventions internationales. M. Ali Jeddou, coordinateur général du Mouvement a précisé qu'à côté de cette missive, d'autres messages similaires émanant des élèves de différents établissements scolaires dans différentes régions du Royaume seront adressés à leurs pairs de l'école Allal Ben Abdallah à Rabat, qui se chargeront de les transmettre, après une marche pacifique, à la représentation de l'ONU à Rabat. Il a assuré que ces messages s'adressent à la communauté internationale et aux forces vives et éprises des idéaux de la liberté pour les inviter à s'opposer à ces crimes contre l'humanité commis au quotidien par les milices du polisario dans les camps de la honte à Tindouf. Cette rencontre a été marquée par la projection d'un documentaire étayé de témoignages sur les souffrances infligées à des enfants contraints d'effectuer des travaux forcés dans les champs d'une île à Cuba où ils ont été exploités dans la confection des cigares et la fabrication et l'utilisation des armes contre les leurs après avoir subi un lavage de cerveau. Mme Saadani Maa Alainine, militante des droits de l'homme, membre du Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes, a livré un témoignage poignant sur les souffrances qu'elle a subies avec des milliers d'enfants innocents déportés à Cuba depuis 1982, date de leur déracinement historique et sentimental sous prétexte de poursuivre des études à l'étranger. Plus qu'un moyen de torture psychologique pour les mamans, a-t-elle dit, ces déportations visaient essentiellement à dénaturer l'identité d'enfants exploités à des fins politiques, les dresser contre le Maroc et les utiliser comme des moyens de chantage pour drainer davantage de subventions et d'aide internationale. Elle a souligné qu'une fois de retour dans les camps de Tindouf, ces enfants avaient perdu leur culture, y compris leur langue et leur religion, ajoutant que le "polisario" est allé jusqu'à les déposséder de leurs diplômes, mettant ainsi leurs vies et leurs avenir en péril. Dans son témoignage, M. Abdellah Ankaa, une des victimes de la déportation arbitraire d'Algérie, a évoqué l'histoire de ce pays avant l'indépendance, où vivaient, en toute harmonie, les peuples marocain et algérien frères jusqu' à la Marche verte en 1975. Avec l'aboutissement de la Marche verte, a-t-il rappelé, le gouvernement algérien a entamé l'opération d'expulsion des Marocains résidant sur son territoire après les avoir dépouillés de leurs biens et causé la séparation d'environ 12 mille familles. M. Ankaa a imputé à l'Algérie la responsabilité de tous les sévices infligés aux Marocains et qui affectent encore les Marocains dans les provinces du sud à cause des pratiques du "polisario", un pur produit du régime algérien. Les participants à ce colloque ont récité la Fatiha pour le repos de l'âme des martyrs du devoir national, avant de réitérer leur ferme condamnation des événements de Lâayoune provoqués par une minorité de repris de justice et de criminels ayant tenté d'exploiter, à des fins occultes, les revendications sociales pour obstruer les négociations parrainées par l'ONU en vue d'une solution au différend artificiel sur le Sahara marocain.