L'économie marocaine a créé 93.000 postes d'emploi entre le 3-ème trimestre 2009 et la même période de 2010, permettant au taux de chômage de baisser de 9,8 pc à 9 pc, indique mercredi le Haut Commissariat au Plan (HCP.) En milieu urbain, ce taux a reculé de 14,8 pc à 13,8 pc, alors qu'en milieu rural, il est passé de 4,3 pc à 3,8 pc, précise une note d'information du HCP relative à la situation du marché du travail au 3-ème trimestre 2010. Les principales baisses des taux de chômage dans le milieu urbain ont été observées principalement chez les jeunes de 15 à 24 ans (-3 points) et les diplômés (-2,1 points), relève la même source, ajoutant que ces baisses ont profité, en milieu rural, surtout aux adultes âgés de 35 à 44 ans (-1,1point). La population active âgée de 15 an et plus a atteint 11.323.000 personnes au cours du 3-ème trimestre 2010, soit une hausse de 0,1 pc par rapport au même trimestre de 2009 (-0,4 pc en milieu urbain et +0,6 pc en milieu rural), selon le HCP qui fait état d'une augmentation du taux de sous emploi de 10,2 pc à 11,5 pc. La population active en chômage a régressé de 7,6 pc au niveau national, passant de 1.105.000 au 3-ème trimestre 2009 à 1.021.000 chômeurs, une année après, soit 84.000 chômeurs en moins. Concernant le sous emploi des actifs occupés âgés de 15 ans et plus, son volume est passé, entre les deux périodes, de 1.046.000 à 1.187.000 personnes (de 430.000 à 493.000 dans les villes et de 616.000 à 694.000 personnes dans les campagnes) et le taux de sous emploi est passé de 10,2 pc à 11,5 pc (de 8,5 pc à 9,7 pc dans les villes et de 12 pc à 13,3 pc dans les campagnes). En matière d'emploi, 183.000 postes d'emplois rémunérés ont été créés (40.000 dans les villes et 143.000 dans les campagnes) alors que l'emploi non rémunéré a diminué de 90.000 postes (4.000 postes dans les villes et 86.000 postes dans les campagnes). En conséquence, le volume global de l'emploi est passé, entre les deux périodes, de 10.209.000 à 10.302.000, soit une création nette de 93.000 postes d'emplois (36.000 en zones urbaines et 57.000 en zones rurales). Le taux d'emploi est passé, de son côté, de 44,9 pc à 44,5 pc, accusant une régression de 0,6 point dans les villes (passant de 37,5 pc à 36,9 pc) et affichant une hausse de 0,1 point dans les campagnes (de 55,7 pc à 55,8 pc). Au niveau sectoriel, les créations d'emplois ont concerné "les services avec 73.000 postes nouveaux (+1,9 pc), "les BTP avec 52.000 postes (+5,4 pc),"l'agriculture, forêt et pêche avec 40.000 postes (+1,0 pc), explique le communiqué, relevant, toutefois, une perte de 70.000 postes d'emploi dans le secteur de l'industrie (-5,4 pc) et de 2.000 postes dans les activités mal désignées. En milieu urbain, les 36.000 nouveaux postes résultent de la création de 66.000 dans le secteur des services, soit un accroissement de 2 pc de l'emploi du secteur, et de 1.000 postes dans les BTP (+0,3 pc) et d'une régression de l'emploi dans les secteurs de l'agriculture, forêt et pêche de 10.000 postes (-4,6 pc), dans l'industrie de 19.000 postes (-1,9 pc) et dans les activités mal désignées de 2.000 postes. En milieu rural, et à l'exception de l'industrie, qui a connu une perte d'emplois de 51.000 postes (-18,3 pc), tous les autres secteurs ont contribué à la création d'emplois. Ainsi, les BTP ont créé 51.000 postes, soit une hausse du volume d'emploi du secteur de 13,4 pc, l'agriculture, forêt et pêche, 50.000 emplois (+1,3 pc), les services, 7.000 postes (+1,1 pc).