Le Forum économique mondial (WEF) et ses partenaires ont annoncé, mardi, la création d'un nouveau groupe de leadership pour l'amélioration des compétences du 21ème siècle au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. DNES: Omar Saidi et Ahmed El Jechtimi Ce Groupe, qui comprendra parmi ses membres SAR Hussam Bin Saoud Abdulaziz Al Saoud, Prince d'Arabie Saoudite et Président de Zain Saudi Arabia, Soraya Salti, vice-présidente du Moyen-Orient et Afrique du Nord (WEF), Sheikh Abdulla bin Ali Al Thani, président du World Innovation Summit for Education (Qatar) et Desmond Bermingham, directeur de l'Initiative globale pour l'éducation, Save the Children International (Royaume-Uni), devra réfléchir sur les moyens d'améliorer les systèmes éducatifs nationaux des pays du MENA afin qu'ils répondent aux besoins du marché de l'emploi. Pour les participants au Sommet de l'éducation, tenu à la veille du Forum économique mondial sur le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord (MENA) qui s'ouvre mardi à Marrakech, les pays de la région devront relever le défi de l'intégration des jeunes dans le marché de l'emploi à travers la réforme des systèmes éducatifs. "La réforme des systèmes éducatifs est une nécessité et une opportunité", ont-ils souligné, notant qu'il est impératif d'aligner les programmes éducatifs sur les besoins des entreprises et d'améliorer les compétences telles que le travail d'équipe, le management interculturel et la pensée critique. L'amélioration de l'enseignement et du statut des professeurs est au centre de cette démarche, ont-ils ajouté, estimant que la technologie ne remplacera pas les salles de cours, mais son déploiement offre la possibilité aux systèmes éducatifs de la région de faire des avancées significatives dans un temps réduit. "Sans une amélioration des compétences et davantage d'opportunités d'emplois, tout le monde est perdant", a remarqué Arvind Sodhani, président d'Intel Capital et vice-président exécutif d'Intel Corporation (Etats-Unis). "Si nous ne conduisons pas de réforme pour l'amélioration des systèmes éducatifs, les conséquences seront importantes et tout le monde en paiera le prix : les employés et la société dans son ensemble car cela induit un PIB plus bas qu'il ne pourrait l'être mais aussi les consommateurs car les entreprises en répercutent le coût sur eux", a indiqué M. Arvind Sodhani. De son côté, SAR Hussam Bin Saoud Abdulaziz Al Saoud, Prince d'Arabie Saoudite et président de Zain Saudi Arabia, a affirmé que "les stratégies gouvernementales doivent être répercutées au niveau du système éducatif", soulignant que les gouvernements jouent un rôle central dans l'amélioration des systèmes éducatifs. Mme Soraya Salti, vice-présidente, du Moyen Orient et de l'Afrique du Nord (WEF) a, pour sa part, plaidé pour l'adoption d'une approche "sociétale globale". Une telle approche est maintenant requise pour fédérer les professeurs, entreprises, familles et communautés dans l'amélioration des systèmes éducatifs, a-t-elle fait observer.