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Des chefs de tribus Sahraouis et d'anciens dirigeants du "polisario" fustigent l'usurpation de la volonté des sahraouis par une poignée de personnes qui ne les représentent pas
Des chefs de tribus Sahraouies et d'anciens dirigeants du "polisario" ont fustigé, dans des déclarations à l'agence de presse officielle espagnole (EFE), l'usurpation de la volonté des Sahraouis par une poignée de personnes qui ne les représentent pas, dans une vaine tentative de légitimation. La volonté des Sahraouis a été " usurpée " lors du " soi disant accord d'unité nationale de 1975 " au cours duquel le "polisario" s'était déclaré "unique représentant" des Sahraouis, a indiqué Ahmed Ould Souilem, membre fondateur du "polisario" qui a rallié récemment le Maroc. Ce prétendu accord, qui avait exclu les autres organisations actives à l'époque, a été en fait " une usurpation de la volonté des Sahraouis " et une " manipulation " de l'Histoire, a dénoncé Ahmed Ould Souilem dans des déclarations à EFE, en marge d'une conférence, mercredi, dans la ville de Dakhla consacrée à la démystification de la thèse des séparatistes. Pour sa part, Mrabih Rabbo Mae Alainain a affirmé que le prétendu " accord d'unité nationale ", duquel s'étaient retirés les représentants des autres organisations Sahraouies, a été un véritable échec, dénonçant le fait que le "polisario" continue de le véhiculer comme " une référence de sa légitimité ". " Les seules et uniques personnes qui sont en droit de parler au nom des Sahraouis sont les dirigeants des tribus Sahraouies ", a-t-il affirmé. Dans des déclarations similaires à l'agence d'information espagnole, Hamti Rabbani, ancien " ministre de la Justice du polisario", a lui aussi dénoncé "l'usurpation par le polisario de la volonté des Sahraouis ", affirmant que cette usurpation a été la cause du soulèvement populaire dans les camps de Tindouf en 1988, qui a été suivi d'une vague de démission de hauts dirigeants des séparatistes parmi lesquels figure " l'ancien ministre de la justice du polisario". L'agence a fait observer que les participants à cette conférence à Dakhla ont, dans un appel lancé à cette occasion, remis en cause les arguments avancés par le "polisario" pour " légitimer son existence ", des arguments en porte-à-faux avec l'Histoire vraie. Ils ont également appelé à apporter toute l'aide aux partisans de la proposition d'Autonomie Marocaine qui se trouvent aux camps de Tindouf, en territoire algérien.