Le ministre de l'Equipement et des Transports, M. Karim Ghellab, a souligné que le respect de la charge légale par les transporteurs n'a qu'un impact minime sur le coût du transport, affirmant que cela ne justifie pas la flambée des produits de consommation enregistrée ces derniers jours. L'augmentation est limitée en moyenne à 5,7 centimes le kg pour les camions de 40 tonnes et à près de 34 centimes pour ceux de 14 tonnes, alors que la hausse des prix des produits de consommation est de 2 à 3 dirhams le kg, a précisé mercredi le ministre lors de la séance hebdomadaire des questions orales à la Chambre des représentants. Les services compétents imputent ces augmentations à la spéculation et au stockage des produits, a-t-il noté, ajoutant que le nouveau code de la route "n'a pas réduit le volume de la charge". M. Ghellab a rappelé que son département avait Âœuvré, de concert avec les professionnels, à trouver des solutions concernant la charge des camions de 8 tonnes, ce qui a permis la prise d'une série de mesures et de procédures de sorte à leur faciliter l'exercice de leurs activités dans le respect de la loi en vigueur. Au volet de l'application du nouveau code de la route, le ministre a indiqué qu'il a été constaté un changement notable et significatif dans le comportement des conducteurs, exprimant le souhait que cet état d'esprit se poursuive. Il a rappelé que les préparatifs de l'entrée en vigueur du nouveau Code de la route ont requis une mobilisation générale au niveau de l'administration afin de réunir les conditions favorables à sa mise en application optimale, conformément aux principes et objectifs fixés lors de son adoption. Le ministre de l'Equipement et des Transports a souligné, à cet égard, qu'un total de 68 procédures techniques et administratives ont été élaborées pour la mise en œuvre du Code de la route, dont la procédure de paiement des amendes consensuelles et forfaitaires, et de contentieux. Le ministre a également mis l'accent sur l'importance particulière accordée à l'instauration de systèmes informatiques susceptibles de faciliter les procédures administratives pour les usagers de la route, et à l'utilisation des nouvelles technologies pour l'échange d'informations entre les administrations, afin d'assurer une application rapide et efficiente de ce code. En matière de contrôle routier, il a évoqué la mise en place d'un système complémentaire de contrôle qui se caractérise par la transparence et l'efficience et permet d'accompagner la stratégie nationale de lutte contre les accidents de la circulation.