Le discours prononcé par SM le Roi Mohammed VI à l'occasion de l'ouverture de la session d'autonome du parlement, constitue "une nouvelle feuille de route" pour la poursuite de la dynamique réformatrice, à travers l'appel à la promotion de l'action parlementaire et l'institution du nouveau concept de "la justice au service du citoyen", ont souligné les quotidiens nationaux paraissant ce lundi. A ce sujet, +L'Opinion+ écrit que "le discours royal est un cadrage parfait de l'action visant la consolidation des bases du projet sociétal moderne tel que préconisé par le Souverain", ajoutant que "l'éclairage percutant apporté par SM le Roi, Ses enseignements en prise directe sur la société et les attentes d'aujourd'hui, font que ce projet sociétal a davantage gagné en visibilité, à la faveur notamment du rôle dévolu à l'élément humain dans tout effort de développement". "Ce discours est le couronnement parfait de la vision intégrée qui constitue un préalable fondamental à l'exercice d'une citoyenneté pleine et entière et à la réalisation du développement global", souligne le quotidien, affirmant qu'"une lecture attentive du discours royal démontre la pertinence de la méthodologie mise en avant par le Souverain quant à l'édification de l'Etat moderne, la concrétisation des programmes de développement global, l'ancrage de valeurs de transparence, de bonne gouvernance et de citoyenneté agissante". De son côté, +Le Matin du Sahara et du Maghreb+ écrit que l'ouverture de la première session de la 4ème année législative a été placée, entre autres symboles, sous le signe de la justice efficiente et citoyenne, ajoutant que "C'est un concept majeur et fondateur que celui de +la justice au service du citoyen+ dont SM le Roi Mohammed VI vient de se faire le porteur". "SM le Roi met en œuvre un concept, certes, mais ouvre surtout un vaste chantier qui est au Maroc du 21è siècle ce que la finalité est à la démocratie (...). Une justice juste ne relève pas du vœu pieux, elle est au cœur de la démocratie, elle fonde l'immense espoir que chaque citoyen nourrit en son for intérieur d'être d'abord et enfin protégé", indique le journal dans son éditorial. Et l'éditorialiste de relever que "le discours royal ouvre de nouvelles perspectives à la réflexion sur le fonctionnement de la justice", soulignant qu'"à lire les propos de SM le Roi, à bien s'en imprégner, on comprend Son souci qu'il faudrait désormais mettre un terme au dysfonctionnement caractéristique de la justice et à lui donner les moyens institutionnels, théoriques, pratiques, technologiques et humains pour qu'elle soit efficiente et juste". Même son de cloche chez +Al Bayane+ qui écrit qu'après le concept de l'autorité, initié en 1999, SM le Roi Mohammed VI a annoncé, dans son discours d'ouverture de la session d'automne du parlement, l'institution d'un nouveau concept pour la réforme de la justice, précisant que ce concept "inaugure une dynamique réformatrice à propos d'un attribut fort de l'Etat de droit qui donnera crédibilité et cohérence à l'ensemble de l'édifice démocratique". "C'est le grand chantier de l'heure en matière des réformes engagées sous le nouveau règne", souligne le quotidien, ajoutant que "le Souverain a choisi de donner une orientation forte à l'institution parlementaire, considérée comme un des piliers fondamentaux de l'édifice démocratique". De son côté, l'éditorialiste d'+Aujourd'hui le Maroc+ écrit que le discours royal "laisse apparaître une sorte de bienveillance royale, notable, à l'égard de l'institution du parlement", relevant que le Souverain souhaite que "le parlement, c'est-à-dire, les deux chambres se hissent à un niveau leur permettant de se placer au cœur de la dynamique réformatrice". Pour +Libération+, il s'agit d'un "discours royal pour recadrer l'action parlementaire", précisant que SM le Roi a appelé à "une bonne gouvernance parlementaire" et à "une nouvelle culture politique conjuguée à une pratique parlementaire efficace et à une forte présence des parlementaires". +L'Economiste+, a pour sa part, écrit que le discours du Souverain "apporte un nouvel éclairage sur la réforme de la justice", soulignant que "la bonne application du plan de réforme ne se limite pas à la seule action du gouvernement et parlement mais dépend essentiellement du sens de la responsabilité qui doit animer les magistrats dans l'exercice de leurs fonctions". Le Souverain a annoncé un nouveau concept pour la réforme de la justice: "la justice au service du citoyen", une justice proche des justiciables, marquée par la simplicité de ses procédures, la probité de ses jugements et la modernité de ses structures. Une justice rendue par des magistrats compétents et impartiaux, fermement attachés à la loi, à la protection des droits et au redressement des injustices et vouée à la dynamisation du processus du développement, ajoute +L'Economiste+. Dans le même ordre d'idées, +Attajdid+ indique que le discours royal a tracé les contours des nouvelles orientations à l'égard du parlement et du gouvernement dans une conjoncture marquée par les défis imposés par le modèle marocain de développement. "Le discours royal a réitéré la nécessité de réhabiliter l'action politique et parlementaire et de revaloriser le rôle des partis politiques afin qu'ils puissent assumer leur rôle constitutionnel et contribuer au bon encadrement et à la représentativité des citoyens, à la préparation des élites qualifiées pour la gestion de la chose publique et à l'éducation à la citoyenneté, tout en restant attaché à la défense des valeurs sacrées de la nation et de ses intérêts suprêmes", souligne le quotidien. +Rissalat Al Oumma+ écrit, pour sa part, que le discours royal a tracé d'une manière précise les principaux fondements de la méthodologie réformatrice conduite par SM le Roi pour l'amélioration de l'action législative et de contrôle du Parlement et la consolidation des mécanismes de démocratie et de développement exigés par le modèle marocain. Quant à +Al Mounaâtaf+, il estime que le discours de SM le Roi a constitué "une véritable feuille de route" pour l'action politique en général et parlementaire en particulier dans la perspective des échéances de 2012, ajoutant que le parlement est appelé dorénavant à réformer ses structures pour rétablir la confiance des citoyens vis-à-vis de leurs représentants et du paysage politique en général.